Manger équilibré au quotidien

Manger équilibré au quotidien

10 astuces de cuisine faciles et pratiques

Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

Manger équilibré est devenu essentiel pour beaucoup de personnes qui se tournent de plus en plus vers le « fait maison ». Personnellement, je sais que manger équilibré m’aide à être en forme et donc productive dans mon travail. C’est pourquoi j’essaye de préparer au maximum mes repas et de limiter les produits transformés. Certes, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour réussir à cuisiner au quotidien mais j’ai trouvé mes marques et je m’en sors plutôt bien désormais ! Vous voulez savoir comment ? Voici mes 10 astuces pour cuisiner sain et équilibré sans passer chaque jour des heures derrière les fourneaux !

1 | Planifiez vos repas à l’avance

Cuisiner équilibré au quotidien demande de l’organisation. Avant toute chose, commencez par réfléchir aux menus de la semaine. Pas besoin de faire très compliqué, au contraire. Tournez-vous vers des plats simples, surtout si vous commencez tout juste à mettre en place votre routine. Manger équilibré ne veut pas forcément dire cuisiner compliqué et encore moins acheter tout un tas d’aliments différents pour composer vos repas.

Au contraire, passez déjà en revue ce que vous avez dans les placards pour réfléchir aux plats que vous pourriez faire avec. Ensuite, trouvez des idées de recette à base d’aliments qu’il est possible de décliner sous différentes formes. Par exemple, je sais que si j’achète une courge suffisamment grosse, je pourrai en faire un gratin ainsi que des petits cubes rôtis au four pour accommoder une salade.

Au départ, vous trouverez cela un peu difficile, surtout si vous cuisinez peu. Mais au fur et à mesure des recettes, vous deviendrez plus à l’aise et trouverez plus facilement des idées de repas.

    2 | Préparez votre liste de courses

     

    Une fois vos repas planifiés, prenez le temps d’écrire votre liste de courses et de l’organiser de la façon la plus logique pour vous. Ce sera un gain de temps au moment de faire vos courses et cela vous évitera également de vous attarder sur des produits dont vous n’auriez pas besoin.

    3 | Choisissez un jour pour faire vos courses

    Si vous le pouvez, prenez l’habitude de faire vos courses le même jour. Bien sûr, vous n’êtes pas à l’abri de devoir le décaler en raison d’un imprévu mais cela vous évitera d’attendre le dernier moment pour y aller et vous permettra également d’organiser votre semaine à l’avance. Dans la mesure du possible, privilégiez les horaires où il y a le moins d’affluence (en semaine, tôt le matin ou début d’après-midi).

    4 | Achetez des produits de saison

    Manger équilibré signifie tenir compte des saisons. Vous vous en doutez mais acheter des tomates au mois de décembre n’est pas vraiment gage d’un fruit sain et de qualité.

    Je n’y connaissais pas grand-chose en termes de saisonnalité des fruits et légumes, du coup je me suis procuré un calendrier sur le site de Greenpeace qui me permet de savoir quoi acheter en fonction du mois en cours. Très pratique, il y a même des recettes ! Si ça vous intéresse, il vous suffit de cliquer ici pour aller le télécharger.

    5 | Prévoyez des « produits de réserve »

    Comme on n’est jamais à l’abri d’une grosse flemme de cuisiner, je vous conseille d’acheter des produits que vous pourrez stocker un certain temps. Cela vous dépannera toujours. Pensez également à acheter de quoi agrémenter vos plats, en plus des épices, histoire de leur donner de la saveur.

    Voici quelques exemples de produits que j’ai régulièrement dans mon frigo / mes placards :

    • Des sardines / maquereaux en conserves
    • Des légumes en conserves
    • Des œufs
    • Des légumes et poêlées de légumes congelées
    • Des féculents / légumes secs variés (patates, lentilles, pois chiches, riz…)
    • Des bouillons cubes de volaille ou de légumes allégés en sel
    • De la sauce soja

    6 | Faites du batch cooking

    Le batch cooking, c’est la grande mode. Il s’agit de préparer tous ses repas à l’avance pour les avoir à disposition la semaine. Plus de questions à se poser, il suffit de les faire réchauffer au micro-ondes et le tour est joué !

    Cela signifie toutefois que vous devrez consacrer quelques heures dans la semaine pour cuisiner vos repas. Généralement, je fais ça le dimanche matin comme ça, tout est prêt quand la nouvelle semaine commence.

    Il y a toutefois quelques petites choses à considérer. Tout d’abord, pensez bien à placer vos plats au frigo maximum 2h après cuisson pour éviter que des bactéries se développent. De même, la plupart des plats ne se conservent pas plus de 5 jours environ au frigo, à condition de les mettre dans des boîtes hermétiques. Je ne suis pas experte dans ce domaine donc, en cas de doute, n’hésitez pas à chercher des informations concernant la conservation de vos produits.

    Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

    7 | Tentez le « semi batch cooking »

    Si vous n’êtes pas adepte du batch cooking, vous pouvez mettre en place cette alternative qui permet de préparer uniquement quelques-uns des aliments dont vous aurez besoin pour cuisiner la semaine. Vous pourrez ensuite les accommoder suivant vos envies du moment.

    Par exemple, vous pouvez faire cuire une grosse quantité de riz, prédécouper et précuire du brocoli frais et pourquoi pas faire mariner du tofu et le précuire également ? Libre à vous ensuite de faire un repas avec la base de tous ces ingrédients ou bien de les associer individuellement à une poêlée de légumes, une omelette, une salade… Laissez libre court à votre imagination !

    Cette solution peut convenir à celleux qui souhaitent davantage varier leurs repas plutôt que manger la même chose plusieurs jours d’affilée.

    8 | Cuisinez en plus grande quantité et congelez

    Dans la lignée des « produits de réserve », vous pouvez très bien préparer vous-mêmes votre stock. Pour cela, augmentez les quantités dans l’optique de les congeler par la suite. En plus d’avoir un repas fait maison, sain et équilibré à disposition quand vous le souhaitez, cela vous dépannera les jours où vous ne pouvez pas cuisiner.

    9 | Investissez dans un robot de cuisine

    Alors j’ai bien conscience que je ne m’adresse pas à tout le monde avec ce conseil mais cela peut intéresser les personnes qui veulent passer à l’étape supérieure. Il existe pas mal de robots ménager sur le marché aujourd’hui et ils se comportent vraiment comme des commis de cuisine en faisant gagner énormément de temps. Plus besoin de s’embêter à couper, mouliner et surveiller la cuisson : votre robot s’en occupe tout seul comme un grand.

    Personnellement, je ne dispose pas de ce type d’électroménager (si ce n’est un Cookeo qui se contente de cuire mes légumes vapeur). Cela fait partie des choses que j’aimerais bien avoir dans ma vie mais qui ne sont pas à l’ordre du jour…

    10 | Faites-vous plaisir !

    La règle ultime quand il s’agit de se mettre à cuisiner et manger équilibré, c’est de se faire plaisir ! Plus vous préparerez de bons petits plats, plus vous aurez envie d’en préparer encore et encore. Il n’y a pas de secret. Et je vous rassure, une fois que vous aurez pris le coup, ce sera facile de vous faire plaisir tout en faisant attention à votre alimentation.

    Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

    Le mot de la fin

    Cet article est un peu différent de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent mais il me tenait à cœur de vous le partager. Je suis convaincue qu’il est plus facile d’être motivé·e, productif·ve et créatif·ve quand on fait attention à son alimentation. C’est d’ailleurs reconnu : manger équilibré et varié est le principal levier sur lequel on peut agir pour être en bonne santé.

    Cela étant, je ne cherche pas à critiquer les personnes qui ne sont pas dans cette démarche. Libre à chacun·e de faire ce qu’iel veut, du moment que c’est un choix 😊 D’ailleurs, ne culpabilisez pas si vous n’arrivez pas à vous tenir à cette routine chaque semaine. Faites du mieux que vous pouvez, l’essentiel c’est d’essayer !

    J’espère que cet article vous aura été utile. N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé et si vous avez d’autres astuces à partager 😊Et si vous souhaitez encore plus de conseils en matière d’organisation, je vous invite à aller lire mon article à ce sujet.

    Pour des conseils en matière de nutrition, le site Ameli est plutôt efficace et propose un tableau récapitulatif.

     

    Crédits pour la photo de couverture ©Lum3n

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    Comment retrouver la motivation et l’envie de créer

    Comment retrouver la motivation et l’envie de créer

    Mes astuces pour surmonter un art block

    Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

    Manquer de motivation est un phénomène courant dans la vie d’un.e artiste. Aussi connu sous le nom de « art block » dans le monde créatif, il s’agit d’un état passager à l’origine d’une certaine lassitude souvent accompagnée d’une perte de confiance en soi. Résultat : vous ne prenez plus de plaisir dans votre travail, voire pire, vous n’arrivez plus à créer quoi que ce soit. Étant moi-même passée par là, je sais à quel point cela peut être frustrant et déprimant. C’est pourquoi j’ai décidé de vous partager quelques astuces que j’essaye d’appliquer dans ces moments-là afin de surmonter cette phase tout en douceur.

    1 | Comprenez d’où vient votre blocage

    La première chose que je fais quand je sens que je manque de motivation c’est d’en chercher la cause. Les raisons peuvent être multiples mais voilà quelques pistes pour vous aider dans votre recherche :

      • Votre carrière n’avance pas comme vous l’auriez désiré
      • Votre environnement de travail n’est pas idéal
      • Vous n’avez pas pris le temps de vous organiser et êtes débordé.e
      • Votre style artistique ne vous correspond pas/plus
      • Vous êtes fatigué.e moralement et/ou psychologiquement
      • Vous avez vécu un événement douloureux qui vous a poussé.e à vous remettre en question
      • Vous vous sentez perdu.e

      Si vous voulez, vous pouvez écrire vos réflexions dans un journal pour mieux cerner votre problème. Il est parfois plus simple de se rendre compte des choses quand on les couche sur papier au lieu de laisser les pensées nous envahir sans leur donner de sens. Parler est aussi un bon moyen d’extérioriser nos sentiments. Si vous avez quelqu’un de confiance dans votre entourage, qui pourra vous écouter sans vous juger, n’hésitez pas à lui faire part de vos soucis.

      Le plus important est de prendre le temps d’effectuer ce travail sur vous-même. Restez bienveillant.e envers vous et acceptez que vous puissiez avoir des baisses de moral. Vous ne pouvez pas toujours être au top de votre forme. Il vaut mieux vous en rendre compte et essayer d’y remédier plutôt que d’attendre que ça passe.

      2 | Reconnectez-vous avec vous-même

       

      Il est facile de perdre votre motivation quand vous ne vous accordez jamais du temps pour vous. Si vous ne vous souciez pas de ce que vous ressentez, cela aura forcément des conséquences sur votre état d’esprit. Pour remédier à cette situation, essayez d’instaurer des moments rien qu’à vous !

      Par exemple, je sais que j’aime bien commencer ma journée par une séance de yoga de 30 minutes le matin. Ça me réveille tout en douceur et ça me permet d’échauffer mes articulations avant ma journée de travail. Je ne vais pas vous mentir non plus en vous disant que je le fais tous les jours sans exception. J’ai souvent envie de rester au chaud au fond de mon lit mais j’essaye de le faire aussi souvent que possible parce-que je sais que je me sentirai mieux ensuite.

      Cela ne veut pas forcément dire que vous devez faire la même chose. Méditez, écrivez dans votre journal ou prenez simplement un bon bain chaud ! Le tout c’est que vous puissiez être seul avec vous-même. Cela vous aidera à faire le point et ainsi à surmonter votre blocage.

      Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

      3 | Amusez-vous

      Parfois, une routine trop rigide et centrée uniquement sur le travail peut aussi être la cause d’une perte de motivation. Dans ces cas-là, il peut être bon de réfléchir à intégrer des moments où vous pourrez vraiment lâcher prise et vous défouler.

      • Si vous vous sentez seul.e, voyez des ami.e.s ou votre famille. Prenez le temps d’organiser quelque chose et n’attendez pas que les autres le fassent pour vous.
      • Si vous avez le sentiment de tourner en rond, cherchez un loisir ou une activité qui vous stimulera.
      • Si vous en avez assez d’être coincé.e. entre quatre murs, allez vous promener dans un endroit qui vous ressourcera.

      Je dois avouer que je ne m’étais pas rendue compte tout de suite à quel point ma routine était mauvaise. Me contenter de me lever de mon lit pour aller travailler dans mon salon puis retourner me coucher à la fin de ma journée n’était clairement pas une bonne idée. Cela peut paraître évident pour certains d’entre vous mais je peux vous assurer qu’il m’a fallu du temps pour m’en apercevoir. Si vous êtes dans mon cas, n’attendez pas d’être déprimé.e pour y mettre un terme !

      4 | Pensez positif

      Je crois qu’une des choses les plus importantes et dont j’essaye de faire une habitude est de penser de façon positive. Quand on travaille depuis chez soi et qu’on voit peu ou pas de monde, on a souvent tendance à se renfermer sur soi-même. C’est là que les ennuis commencent et que le cercle vicieux de l’auto-sabotage se met en place. « Ce que je fais est nul », « Je ne suis pas assez bon.ne », « Les autres sont meilleur.e.s que moi  »…

      Le point positif c’est que dès que vous vous en rendez compte, vous pouvez inverser ces pensées. Apprenez à vous concentrer sur vos réussites et à toutes ces choses dont vous avez été fier.e à un moment donné. Rappelez-vous également les mots d’encouragements et les compliments qu’on vous a fait vis-à-vis de votre travail.

      Pour retrouver confiance en vous, répétez-vous que vous avez ce qu’il faut pour réussir. Plus vous le ferez et plus vous retrouverez un état d’esprit combattif et une motivation à toute épreuve. Je sais que cela peut paraître compliqué voire dénué d’intérêt pour certains mais je peux vous assurer que plus vous penserez positif, plus vos peurs et vos doutes s’effaceront. Croyez en vous et en vos capacités. Si d’autres ont réussi avant vous, vous le pouvez aussi !

      « Ce que vous vous répétez sur vous-même à longueur de temps a plus d’influence que vous le croyez. […] Nos pensées deviennent nos mots, nos mots deviennent nos credo, nos credo deviennent nos actes, nos actes deviennent nos habitudes et nos habitudes deviennent notre réalité. »

      Jen Sincero

      5 | Oubliez les autres et créez pour vous

      Souvent, une perte de motivation découle d’une pression qu’on s’est imposée nous-même. L’idée que chaque dessin que l’on produit doit être beau s’immisce dans notre tête sans qu’on en ait conscience. À l’heure des réseaux sociaux, tout semble nous obliger à produire continuellement du contenu de « qualité ». C’est une façon de penser très nocive qui nous empêche de créer sans arrière-pensée.

      Pour vous en défaire, essayez de vous éloigner de ces plateformes pendant un temps et dessinez pour vous. Prenez votre sketchbook et gribouillez ce que vous voulez, sans vous soucier du résultat final. Expérimentez des techniques, des styles, des palettes de couleurs… Ce qui compte c’est que vous preniez du plaisir à créer.

      N’oubliez pas d’aller chercher l’inspiration, c’est le moteur de votre motivation. Retrouvez votre regard d’enfants et observez tout ce qui vous entoure (un arbre, un oiseau, une affiche de film…). Vous pouvez également vous plonger dans une certaine ambiance. Lancez une playlist musicale, allumez des bougies, allez dans un café… Plus vous vous sentirez à l’aise dans votre environnement, plus vous retrouverez la motivation de créer.

      Le mot de la fin

      Suivant l’origine de votre blocage, vous mettrez plus ou moins de temps à le surmonter. L’important c’est que vous fassiez les choses à votre rythme tout en restant dans l’action. Constatez vos progrès et applaudissez-vous pour vos efforts. Petit à petit, vous reprendrez goût pour votre travail et retrouverez confiance en vous.

      Les astuces que je vous ai données m’ont aidée à avancer quand je me sentais bloquée. Cela dit, je suis curieuse de connaître les vôtres. Avez-vous aussi des conseils à partager pour surmonter le manque de motivation ? N’hésitez pas à le dire en commentaire ! 😊

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      Ecole d’art, tout ce que vous devez savoir

      Ecole d’art, tout ce que vous devez savoir

      Mes conseils avant de vous décider

      Image utilisée pour mon article sur la façon de trouver son style et mettant en avant plusieurs de mes dessins.
      Vivre une vie d’artiste vous fait rêver ? Mais vous vous demandez si vous devez aller en école d’art pour y arriver ? Pour ma part, c’était évident à mes yeux que je n’avais pas un niveau professionnel pour me lancer. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire dans une école d’art. Je sais que beaucoup de personnes hésitent à faire la même chose, et ce pour diverses raisons. Heureusement, je vous ai concocté un article consacré aux écoles d’art pour vous aider à vous décider. Avis, conseils, avantages et inconvénients… Tout ce que vous voulez savoir se trouve ici !

      1 | Pourquoi faire une école d’art

      Avant toute chose, sachez qu’il existe deux types d’écoles d’art (publiques ou privées). Elles ont chacune des points positifs et négatifs mais je ne m’étendrai pas sur le sujet. Si vous voulez plus d’informations, je vous invite à aller sur le site de l’ONISEP qui est plutôt complet 😊
      Venons-en aux avantages des écoles d’art. Entrer dans l’une d’elle, c’est généralement l’assurance de bénéficier d’un programme complet et adapté. En plus de fournir un bagage solide, il permet de gagner beaucoup de temps dans l’apprentissage artistique. Vous allez aborder plusieurs disciplines, apprendre plein de techniques différentes, vous forger une culture artistique… et ce en l’espace d’un cursus scolaire seulement. Une fois votre diplôme en poche, vous aurez un panel de connaissances larges et variées. Un avantage non négligeable si vous cherchez à vous perfectionner dans le dessin et à trouver votre propre expression graphique.
      Personnellement, je trouve plus difficile d’apprendre tout cela en autodidacte, surtout si votre passion ne peut être pratiquée que quelques heures par semaine. En entrant dans une école d’art, vous faîtes le choix de ne vous consacrer qu’à cela pendant les trois ou cinq années à venir. Votre vie ne va être qu’art du matin au soir. Une aubaine pour tout.e passionné.e, non ?
      Par ailleurs, vous aurez généralement la chance d’être formé.e par des professionnels du milieu. Vous bénéficierez donc de conseils pertinents et de critiques constructives. Comme dans toute école, certains profs peuvent être plus ou moins bienveillants. Tout le monde n’a pas forcément la fibre pédagogique. Rassurez-vous ! Vous rencontrerez très probablement un.e ou deux enseignant.e.s de ce type durant votre cursus mais pas plus. Restez ouverts aux remarques et ne partez pas du principe qu’on cherche à vous nuire. Si vous arrivez à faire la part des choses, vous serez assuré.e de progresser.
      Image mise en avant pour mon article sur la façon de trouver son style.
      D’une certaine manière, les écoles d’art nous apprennent aussi à faire face aux critiques. Vous y êtes peut-être moins confronté.e si vous dessinez seul.e chez vous et montrez peu ou pas votre travail à d’autres personnes. Il y a d’ailleurs de fortes chances que les personnes de votre entourage n’arrivent pas à vous donner des pistes d’amélioration concrètes.
      Les écoles d’art éveillent un sentiment d’émulation. Lorsque vous serez tous les jours entouré.e d’artistes ou apprentis artistes, cela vous stimulera. Vous comparerez votre travail à celui des autres et chercherez constamment à vous dépasser. En plus de ça, vous aurez l’occasion d’apprendre en regardant faire vos camarades et professeurs. Rien de tel pour progresser.
      Baigner continuellement dans cet environnement nourrira aussi votre créativité. Vous vous inspirerez mutuellement les un.e.s des autres et pourrez vous conseiller ou vous entraider. C’est toujours plus sympa d’apprendre en étant entouré.e de personnes avec lesquelles on partage une passion commune et qui nous comprennent. Car oui, je pense que vous l’avez constaté vous-mêmes mais notre entourage ne comprend pas toujours ce qu’est une vie d’artiste. Les écoles d’art vous permettront de lier des amitiés avec des gens du même milieu que vous et donc de partager vos expériences et vos ressentis. C’est important quand on sait qu’être artiste est souvent un métier solitaire.

      2 | Pourquoi ne PAS faire une école d’art

      S’il y a beaucoup d’avantages à entrer dans une école d’art, cela n’est pas forcément pour tout le monde. J’en suis bien consciente. C’est pourquoi j’ai trouvé important de vous donner aussi certains inconvénients à suivre un enseignement artistique scolaire.

      Pour commencer, les programmes scolaires sont certes riches mais académiques. En réalité, ils négligent un aspect très important : le monde du travail. Une fois votre cursus terminé, vous serez bien souvent livré.e à vous-même. Vous souhaitez travailler en tant que freelance ? Alors préparez-vous, il va falloir prendre un peu de temps pour vous informer sur les différents statuts qui existent en tant qu’artiste, la façon de vous y prendre pour vous inscrire, pour créer des devis, des factures, etc… Je me base sur mon expérience mais je ne crois pas connaître un.e artiste qui savait exactement comment s’y prendre en commençant son activité.

      Par ailleurs, avoir un diplôme et connaître plein de techniques différentes n’est pas nécessairement un avantage lorsqu’on cherche à se lancer dans la vie active. Bien souvent, cela n’est même pas considéré par les clients et/ou employeurs. Si vous avez fait une école prestigieuse, vous pourrez le valoriser lors d’un entretien d’embauche, moins auprès de clients directs qui n’ont pas de visibilité sur votre CV. Dans un cas comme dans l’autre, ce qui primera la plupart du temps, ce sera de savoir si votre style graphique correspond à ce qu’ils recherchent.
      Ensuite, les écoles d’art sont un bon moyen de confronter notre art au regard des autres mais certaines personnes peuvent avoir du mal à supporter les critiques. Nous sommes tous différent.e.s, de part nos expériences et notre personnalité. Il va de soi que nous ne réagissons pas forcément pareil dans une même situation. Dans tous les cas, si vous envisagez sérieusement d’embrasser une carrière artistique, il faudra apprendre à accepter les critiques et surtout à faire la part des choses.
      Une critique n’est pas bonne à prendre quand elle n’est ni construite, ni constructive. « Ton personnage ne ressemble à rien » n’est pas une vraie critique. Contrairement à « Les proportions de ton personnage ne sont pas bonnes et sa posture n’est pas naturelle. Recommence en essayant de bien construire le squelette et la structure musculaire. Prends le temps de chercher des références pour t’aider à donner plus de vie à ta pose». Vous voyez la différence ? Vous recevrez plutôt ce genre de critique à l’école mais il peut arriver que certains professeurs n’aient pas autant de tact. À vous de considérer si vous serez en mesure de gérer ces différentes situations.
      Enfin, si le principe d’émulation a ses avantages, il a aussi ses inconvénients. Vous vous en doutez sûrement mais la tentation est grande de se comparer aux autres. Si cela peut être bénéfique pour apprendre de leur travail et vous améliorer, il y a aussi un côté vicieux puisque vous pourrez facilement perdre confiance en vous et vos capacités. Il est possible que vous ayez l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas avancer ou de ne pas apprendre aussi vite que les autres.
      De plus, cela peut générer un esprit de compétition assez nocif entre les élèves. Je ne dis pas que vous rencontrerez forcément cette situation mais il faut vous y préparer quand même. Un milieu sélectif a souvent tendance à générer de la compétition. Cela peut vite devenir étouffant et vous empêcher de créer librement et sans arrière-pensée.

      3 | Mon avis sur les écoles d’art

      Les avantages et inconvénients que je viens de vous citer sont basés sur ce que j’ai moi-même pu vivre en tant qu’élève. Je voudrais quand même vous parler plus concrètement de mon expérience en école d’art et de ce que j’en ai retiré.

      Tout d’abord, je n’avais aucune véritable notion en dessin que ce soit en anatomie, en théorie des couleurs, en perspective… Pour cette raison, mon apprentissage a été assez rude. La première année plus particulièrement a fait office de douche froide pour moi qui recommençait des études. J’étais entourée de personnes plus jeunes que moi pour la plupart et plus douées. Pour être totalement honnête avec vous, j’ai même songé à arrêter une semaine après mon entrée à l’école tellement je me sentais nulle. Mais je me suis laissée un mois pour me reprendre en mains et j’ai tenu bon. Ce n’était pas une partie de plaisir car la charge de travail était parfois lourde, complexe et difficile à gérer. Je n’ai pas cessé de me questionner sur moi et mon art.

      Heureusement, j’avais une réelle volonté de progresser et de m’améliorer. Je savais que je voulais devenir illustratrice et je devais me donner les moyens d’y arriver. Malgré le stress, la fatigue et le manque de confiance en moi. Petit à petit, j’ai appris à prendre du recul sur mon travail, à ne retenir que les critiques constructives et surtout à essayer de les appliquer. Je crois qu’il faut parfois accepter que le chemin soit dur pour concrétiser nos projets.
      Quand je suis sortie de l’école avec mon diplôme, j’étais vraiment fière de moi. Soulagée aussi de retrouver une certaine liberté mais surtout fière. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que mes compétences en dessin ont explosé. Peut-être plus encore maintenant que j’ai quitté l’école car je crée les images que je souhaite, sans contrainte.  Je me remémore parfois les critiques que j’ai pu recevoir durant mon cursus et qui m’aident à m’améliorer. J’ai énormément appris, plus que ce que j’aurais été capable de faire seule. Grâce à ça, il a été plus facile pour moi de trouver mon style par la suite. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite d’ailleurs à cliquer ici pour lire mon article dans lequel je vous aide à trouver votre style de dessin. En bref, même si c’était dur, je ne regrette pas mon choix d’avoir intégré une école d’art.

      Le mot de la fin

      Cet article était une nouvelle fois bien plus long que ce que j’imaginais 😓 Je terminerai simplement en vous disant que les écoles d’art ne sont généralement pas une partie de plaisir mais si vous y mettez du vôtre, vous pouvez en tirer de réels bénéfices. Il ne tient qu’à vous maintenant de peser le pour et le contre et de prendre votre décision !

      Je voudrais bien connaître votre avis désormais. Voulez-vous entrer dans une école d’art ? Ou au contraire, avez-vous fait une croix dessus ? Dîtes-moi tout ça dans les commentaires ! ☺️

       

       

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      Comment trouver son style de dessin

      Comment trouver son style de dessin

      Ma méthode en 5 points

      Image utilisée pour mon article sur la façon de trouver son style et mettant en avant plusieurs de mes dessins.

      Trouver son style, quel casse-tête ! Cela semble tellement complexe et même angoissant quand on débute mais impossible d’y échapper. Oui, il va falloir passer par-là si vous souhaitez vous démarquer en tant qu’artiste et oui, cela va prendre du temps. Mais rassurez-vous, je vais vous aider à avancer en vous donnant ma méthode efficace et facile à mettre en place !

      Trouver son style, pour quoi faire?

      Avant de vous lancer en tant qu’artiste, il est important que vous compreniez qu’avoir un style joue énormément sur votre réussite professionnelle. Certes, il ne fait pas tout mais il occupe une place centrale dans votre travail.

      Cela étant, je voudrais tout de même vous mettre en garde sur un point. Si vous débutez, je suis sûre que vous vous êtes déjà posé cette question :

      « Est-ce que je ne pourrais pas avoir plusieurs styles ? »

      En réalité, à moins d’avoir une patte identifiable dès le départ, la plupart des artistes passe par ce questionnement. Moi-même, à la fin de mes études en arts, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. Alors quand j’ai dû faire mon tout premier portfolio, j’ai fourré dedans tout ce que je trouvais potentiellement intéressant sans me soucier davantage de la cohérence de style dans mes images. Mais, spoiler alert, c’est LA chose à éviter absolument !

      Ne pas avoir de style clair ne va être bénéfique ni pour vous, ni pour vos clients. Ces derniers ne comprendront pas ce que vous faîtes et vous non plus par la même occasion.

      Vous l’aurez compris : un style artistique défini va vous permettre de vous rendre identifiable aux yeux des autres. Plus votre style sera unique et personnel, plus les gens rechercheront cette patte qui vous rend original.e et même irremplaçable. Il est le prolongement de vous-même et reflète votre façon de penser.

      Enfin, c’est bien beau tout ça, mais comment allez-vous trouver ce langage artistique qui sommeille en vous ? Expérience, goûts, techniques… Plusieurs choses à considérer et que j’aborde en 5 points pour vous aider à y voir plus clair ! Artistes confirmé.e.s ou débutant.e.s, tout le monde sera capable de trouver son style après avoir lu cet article 😉

      1 | Comprenez qui vous êtes

      L’essence de notre style artistique réside dans notre personnalité. Eh oui, après tout, il est le reflet de qui nous sommes, notre caractère et nos goûts. C’est pour cela que la première chose à faire pour trouver votre style est de définir ce que vous aimez, au sens large.

      Est-ce que vous êtes plutôt attiré.e par la ville ou au contraire la campagne et les grandes étendues vous inspirent ? Vous avez une passion pour les animaux, la danse, la nourriture ? L’écologie occupe une place importante dans votre vie ? Quel style de musique ou de film préférez-vous ? Ce genre de questions doit vous aider à comprendre qui vous êtes et ce qui vous anime. Ce sera un premier pas pour définir ce que vous aimez dessiner.

      Comme il n’est pas toujours aisé de faire ce travail sur soi-même, vous pouvez créer en parallèle un moodboard (tableau d’inspiration) en regroupant des images de tout type qui vous plaisent. Une photo, une affiche de film, une planche de BD, un packaging… Ne choisissez pas non plus n’importe quelle image sans réfléchir. Prenez le temps de considérer ce que cette image vous évoque et les sensations que vous ressentez en la regardant.

      Ci-dessus, un exemple de ce à quoi peut ressembler un moodboard. C’est celui qui m’a servi à définir mon propre style.

      Analysez ensuite le panel d’images que vous aurez regroupées et cherchez ce qu’elles ont en commun. Est-ce une ambiance, une gamme colorée, un sujet, des formes… ? Cette étape est primordiale alors ne la négligez pas. Grâce à elle, vous serez en mesure de donner une direction à vos dessins et de travailler votre style en conséquence.

      2 | Apprendre et reproduire pour vous découvrir

      Si la première étape que je viens de citer est essentielle à mon sens avant de démarrer son activité artistique, il en est une seconde à laquelle vous ne pourrez pas échapper : l’apprentissage du dessin !

      Il est vrai que certaines personnes ont cette chance d’avoir une aisance pour le dessin et des capacités déconcertantes à réaliser des œuvres époustouflantes. D’autres en revanche doivent se plier à un apprentissage strict des bases du dessin. Pour votre information, je fais partie de la seconde catégorie de personnes🙁

      Je sais que c’est dur à entendre mais vous ne pourrez jamais développer votre propre style si vous ne connaissez pas les fondements de la perspective, de l’anatomie et de la couleur. Il va falloir vous plonger dans des livres, tutoriels ou bien encore participer à des ateliers en tout genre, voire même faire une école d’arts si vous le pouvez. Cela vaut le coup si vous souhaitez percer en tant qu’artiste.

      Un exercice qui vous aidera énormément consiste à reproduire  les œuvres de différents artistes (du mieux possible). Il va de soi que je ne vous dis pas de faire du plagiat. Il s’agit d’un entraînement à but uniquement personnel qui vous servira à étudier et comprendre les principes fondamentaux que j’ai cités plus haut. Apprendre en refaisant, rien de tel pour progresser ! Pour cela, il faudra quand même diversifier vos références pour ne pas tomber dans du simple copier-coller d’un seul et même style.

      Une fois que vous commencerez à être à l’aise avec le dessin, je vous conseille de mettre en place un second exercice très intéressant et plus ludique : participer à des DTIYS (Draw This In Your Style – Dessinez-le dans votre style). Ici, plus question de simplement reproduire une oeuvre. Au contraire, il s’agit de vous l’approprier en essayant d’apposer votre propre style. Plein d’illustrateurs en proposent sur instagram, il vous suffit de taper “dtiys” dans l’onglet de recherche pour en trouver. Vous serez aussi dans une démarche moins académique. C’est bien connu, on apprend toujours mieux en s’amusant.

      À gauche, le DTIYS original de @maudbihan. À droite la version réalisée dans mon style.

      Par la suite, tout cet apprentissage ressurgira inconsciemment dans votre façon de dessiner alors accrochez-vous ! Trouver son style, c’est s’approprier des connaissances communes pour les traduire à notre manière et créer un langage unique. Je peux vous garantir que plus vous accumulerez de savoir, plus votre geste gagnera en naturel et donc en style.

      3 | Expérimentez

      L’apprentissage théorique, c’est bien mais ça peut vite devenir barbant. Quand on décide d’être artiste, on souhaite plutôt laisser parler notre passion et notre créativité. Cela s’applique aussi quand on cherche à trouver son style. Alors même si je vous conseille de ne pas faire l’impasse sur les étapes précédentes, prenez aussi du temps pour vous et votre art.

      J’entends par là qu’il faut aussi que vous puissiez développer vos goûts artistiques en testant différentes techniques. Il est important d’expérimenter pour trouver quel médium vous correspond le mieux et lequel vous permet de vous exprimer comme vous le souhaitez. Peut-être serez-vous attiré.e par l’aquarelle ou par une technique totalement différente, comme le collage ?

      Pour ma part, il m’a fallu pas mal de temps pour me rendre compte que la peinture (gouache, acrylique ou huile) ne me convenait pas. Je trouve qu’il y a une facilité à utiliser les crayons de couleur : il me suffit de prendre ma trousse et de sortir mes crayons. Contrairement à la peinture qui nécessite une palette, un pot d’eau, des pinceaux, etc… Cela ne veut pas dire que je ne redonnerai pas sa chance à la peinture plus tard mais pour le moment, c’est ce qui me correspond le plus. D’ailleurs, si ça vous intéresse, j’ai écrit un article au sujet des crayons de couleur. Il vous suffit de cliquer ici.

      4 | Laissez parler votre instinct

      Il peut arriver que vous souhaitiez à tout prix avoir tel style de dessin parce-qu’il vous plaît mais que le résultat soit bien loin de vos attentes. Ou pour parler plus simplement, vous cherchez à faire de l’hyperréalisme quand vos dessins ont clairement une patte cartoonesque par exemple.

      Parfois, il est bon d’accepter qu’un style ne vous correspond pas. Comme dit le proverbe :

      « Chassez le naturel, il revient au galop »

      Peu importe votre volonté, vous aurez naturellement une inclinaison pour un certain style de dessin. Et si vous en êtes là, c’est que vous êtes sur la bonne voie ! Cela veut dire que votre style commence à s’affirmer, alors félicitations !

      Dans mon cas, j’ai toujours dessiné des petites choses mignonnes mais je ne trouvais pas ça intéressant. Pire, j’avais l’impression de ne pas savoir dessiner. Pour être légitime, je pensais que je devais être capable de représenter des personnages anatomiquement parfaits, des environnements proches du réalisme et mettre de côté tout ce qui était « enfantin ». Je ne prenais aucun plaisir à faire ça (le comble pour un métier passion !) et je sentais que je galérais. Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai aucun talent particulier, si ce n’est d’être tenace. C’est après une remise en question que j’ai enfin accepté mes dessins mignons et colorés. Je peux vous dire qu’après ça, tout me semblait plus simple !

      Cela étant, si vous estimez vraiment que ce que vous dessinez ne vous ressemble pas, persévérez. Et si vous doutez, demandez à vos proches ce qu’ils pensent de vos dessins. S’ils vous disent quelque chose du genre : « on te reconnaît tellement là-dedans ! » ou « pas de doute, c’est toi qui l’as dessiné ! », c’est plutôt bon signe. Essayez alors d’analyser ce qui fait que ce style vous ressemble. Est-ce qu’il s’agit de la palette de couleurs que vous avez utilisée ? Ou est-ce que cela vient de votre façon de représenter vos personnages ? Si vous arrivez à répondre à ces questions, vous aurez déjà fait une bonne partie du chemin.

      Image mise en avant pour mon article sur la façon de trouver son style.

      5 | Accordez-vous le temps

      Enfin, le dernier point et non des moindres : prenez votre temps !

      Après ce que je viens de dire, vous comprendrez que trouver son style ne se fera pas en un jour. Il faut le temps d’apprendre et d’ingurgiter les informations avant de se les approprier. Comme tout apprentissage, il faut également s’aménager des temps de repos pour laisser tout ça décanter. Mais, entre nous, vous n’aurez jamais fini d’apprendre. Vous aurez sans cesse envie de tester de nouvelles choses et de vous améliorer.

      Il arrivera que votre style change au fur et à mesure mais c’est tout à fait normal. Cela fait partie du processus artistique. Peut-être que demain, dans quelques mois ou plusieurs années, vous souhaiterez donner une nouvelle direction à votre art. Le changement est naturel et constant, à l’image de notre personnalité, nos goûts et notre expérience qui évoluent au fil du temps.

      Surtout, ne vous découragez pas si vous trouvez que vous n’avancez pas. N’évaluez pas votre progression en fonction d’un objectif final mais plutôt en fonction du chemin parcouru. D’où êtes-vous parti.e et où en êtes-vous aujourd’hui. Si vous travaillez sérieusement, vous ne pourrez que progresser. Régulièrement, évaluez votre avancée pour rester motivé.e et éviter de sombrer dans la frustration. Essayez de faire une analyse objective et sans jugement en mettant de côte votre perfectionnisme (oui, oui, je sais qu’il veut parler mais faites-le taire !). Votre style va éclore de lui-même mais il faut lui laisser le temps et être bienveillant à son égard 😊

      Le mot de la fin

      En commençant cet article, je ne pensais pas qu’il serait aussi dense mais il s’agit d’un sujet tellement vaste que je voulais vous donner le plus d’informations possibles pour vous aider au mieux. Je sais qu’on peut parfois être paralysé.e quand il s’agit de trouver LE style qui nous représente…

      Cela va peut-être vous étonner mais mon style a commencé à s’affirmer il y a seulement deux ans. Je ne pensais pas y arriver mais je me suis accrochée ! Même si je suis un peu fière de l’avoir vu naître et de le voir continuer à grandir, il m’arrive assez régulièrement de douter de moi-même et de mon travail. Je pense sincèrement qu’il n’y a rien d’anormal là-dedans car c’est ce qui nous permet de nous renouveler et de ne pas nous lasser. Selon moi, trouver son style c’est se remettre en question constamment (dans la limite du raisonnable quand même).

       

      J’espère que cet article vous aura été utile et qu’il vous aidera dans votre recherche de style. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire. Je tâcherai de vous répondre au mieux 😊

       

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      Comment dessiner aux crayons de couleur

      Comment dessiner aux crayons de couleur

      Mon guide pour bien débuter

      Photo pour illustrer mon article sur les crayons de couleur pour savoir comment dessiner et colorier avec cette technique.

      Les crayons de couleur, tout le monde connaît. Mais si vous êtes ici, vous savez qu’il s’agit d’une technique loin d’être facile. Comme moi, vos premiers essais n’ont pas été une franche réussite ? Ne baissez pas les bras! Après avoir lu cet article, les crayons de couleur n’auront plus aucun secret pour vous.

      1 | Les crayons de couleur, c’est quoi ?

      Tout d’abord, faisons un point sur le crayon de couleur.

      Il s’agit d’un bâtonnet en bois qui renferme une mine de pigment coloré. Il existe plusieurs types de crayons de couleur dont la dureté et l’utilisation sont différentes :

      • le crayon à base de cire,
      • le crayon à base d’huile,
      • le crayon dit aquarellable.

      Je vous en dis plus sur chacun d’eux un peu plus loin dans cet article.

      2 | Le matériel à avoir

      Le choix du papier que vous allez utiliser influera énormément sur le rendu final de votre dessin. Il n’existe pas vraiment de papier « type » pour réaliser vos projets mais voici quelques informations pour vous aider à y voir plus clair.

      De manière général, il est préférable d’utiliser un papier dont les grains ne sont pas trop apparents. Dans le cas contraire, il sera assez difficile de colorier car le crayon de couleur ne pourra pas recouvrir le papier comme le ferait la gouache ou l’aquarelle. Le blanc du papier ressortira davantage et la texture pourrait prendre le pas sur la couleur. Il sera également difficile d’apporter du détail.

      Pour vous donner un exemple concret, voici un dessin que j’avais réalisé sur un papier plus granuleux que d’habitude à l’aide de crayons à l’huile.

      Projet d'illustration pour un livre jeunesse. Une petite chouette, Célestine, vient se poser sur la main d'une jeune fille, Pernelle, en plein milieu d'une forêt. Une biche et des lapins curieux viennent assister à la scène.

      Comme vous pouvez le voir, le grain ressort davantage et les détails sont plus discrets. Au contraire de cette illustration que j’ai faite sur un papier au grain plus fin.

      Une petite chouette vient se poser sur la main d'une jeune fille en plein milieu d'une forêt.

      Il est également possible d’opter pour un papier Bristol très peu grainé et sur lequel le crayon glissera plus facilement. Toutefois, il ne permettra pas d’ajouter de nombreuses couches au risque de voir des « pâtés » de couleurs se former.

      Dans tous les cas, choisissez un papier en coton de qualité et avec un certain grammage. Selon moi l’idéal se situe entre 170 et 200g, et jusqu’à 300g si vous souhaitez combiner le crayon de couleur avec une technique humide. L’essentiel est ensuite de trouver un bon compromis entre trop de grains et pas assez.

      Enfin, n’oubliez pas d’investir dans un bon taille-crayon. Il n’est pas nécessaire de vous tourner vers des modèles électriques ou mécaniques, surtout si vous débutez. Recherchez avant tout un taille-crayon en métal de bonne qualité et qui pourra durer plusieurs années. Pour ma part, j’utilise le double taille-crayon en métal de Faber-Castell.

      3 | Choisir ses crayons de couleur

      Avant toute chose, voici ce qu’il faut savoir sur les différents types de crayons de couleur.

      La mine des crayons à base de cire est plus tendre et souple que ceux à base d’huile mais elle aura alors tendance à s’user plus rapidement. Ces crayons s’avéreront utiles pour colorier de grandes surfaces, moins pour faire des détails fins. Les crayons à base d’huile, à l’inverse, seront plutôt utilisés pour ajouter des détails ou hachurer. Il reste possible de tout faire avec les deux types de crayons mais il faut pour cela bien les connaître et maîtriser leur utilisation.

      Quant aux crayons de couleur aquarellables, ces derniers peuvent être dilués à l’eau une fois appliqués sur du papier sec ou mouillé. Ils se prêtent moins aux techniques de coloriage habituelles et le rendu sera très différent des crayons de couleur classiques.

      Quels que soient les crayons de couleurs vers lesquels vous vous tournez, choisissez des crayons de bonne qualité, c’est-à-dire avec un bois dur qui ne s’effrite pas et des pigments suffisamment colorés. Si possible, achetez vos crayons dans des magasins spécialisés plutôt que sur internet. Vous aurez ainsi la possibilité de tester les mines et les couleurs avant de faire votre choix.

      Jusqu’à présent, j’ai toujours utilisé les crayons de couleur Polychromos de la marque Faber-Castell pour faire mes illustrations. Il s’agit de crayons à l’huile très pigmentés et qui ont un rendu brillant. Vous pouvez aussi vous tourner vers les Luminance ou Prismacolor qui sont des crayons à base de cire. Tout dépend de votre intention.

      La plupart des marques ont une gamme assez large de couleurs. Le nuancier des Polychromos propose par exemple pas moins de 120 couleurs ! Un avantage indéniable quand on cherche une nuance en particulier.

      Cela étant, je ne vous conseille pas de vous procurer toute la gamme si vous débutez. Essayez de vous limiter à quelques nuances, soit en choisissant les couleurs primaires et leurs complémentaires, soit en vous tournant vers les couleurs que vous utilisez le plus souvent dans vos projets. Cela vous permettra de vous familiariser avec cette technique et vous pourrez ensuite étendre votre palette.

      Et si vous n’arrivez vraiment pas à faire un choix, il existe des coffrets regroupant des couleurs de base à partir de 12 crayons.

      4 | Les techniques de coloriage

      Je ne vais pas vous mentir, quand on dessine aux crayons de couleur mieux vaut être patient. Cela prend du temps de colorier une illustration. L’outil en lui-même a une portée de coloriage limitée, contrairement à un pinceau qui peut recouvrir davantage de papier en moins de temps par exemple. Au-delà de ça, vous aurez aussi besoin de superposer plusieurs couches de couleurs, de façon plus ou moins appuyée en fonction de l’intensité que vous souhaitez donner.

      Mais trêve de bavardages, je vous en dis plus sur ma technique de coloriage.

      Commencez par appliquer une couche légère de couleur avant d’en ajouter une autre et ainsi de suite en appuyant légèrement plus fort d’une couche à l’autre.

      Cette superposition de couches de couleurs vous permettra à la fois de créer un joli dégradé mais également d’avoir une teinte plus riche. Pour vous donner un ordre d’idée, il me faut au minimum entre 4 et 5 couches pour réussir à avoir une couleur suffisamment dense et intense.

      En ce qui concerne l’application de la couleur, je vous conseille de colorier dans différentes directions. Vous pouvez même effectuer de petits cercles de manière à bien recouvrir les grains du papier. Vous obtiendrez ainsi une image plus saturée. Il est également possible de garder le blanc du papier pour apporter une certaine légèreté à votre image. Là encore, tout dépend de ce que vous cherchez à créer.

      Une fois vos aplats réalisés, vous pouvez ensuite passer aux détails. Avec une mine bien taillée, vous pouvez venir ajouter quelques hachures pour donner du dynamisme à votre image. Personnellement, je viens aussi renforcer le cerné des éléments de mon dessin qui sont parfois trop fondus entre eux.

      Lorsque votre illustration est terminée, vous pouvez utiliser un fixatif approprié pour fixer les couleurs et ainsi protéger votre œuvre. Par ailleurs, les crayons de couleurs professionnels ont généralement une bonne résistance à la lumière. Toutefois, si vous craignez que vos couleurs s’estompent, notamment s’ils sont exposés en permanence à la lumière, vous pouvez utiliser un fixatif avec protection UV.

      Enfin, il est tout à fait possible d’appliquer au préalable une ou plusieurs couches d’aquarelle ou de gouache avant le crayon de couleur. J’utilise cette technique pour créer une ambiance dans mes illustrations et avoir une première base colorée. Il vous faudra alors choisir un papier capable d’absorber du liquide.

      Le mot de la fin

       

      Voilà à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir sur les crayons de couleur. Il ne vous reste plus qu’à mettre tous ces conseils en pratique pour commencer à créer vos propres images.

      Si vous êtes curieux.se, vous pouvez retrouver mes illustrations en cliquant ici ou bien voir mon processus de travail par-là.

       

      J’aimerais aussi en savoir plus sur vous. Vous avez déjà essayé le crayon de couleur ? Vous avez d’autres techniques que vous souhaiteriez partager ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 😊

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