Aménager son espace de travail quand on est freelance

Aménager son espace de travail quand on est freelance

Ou comment allier l’utile à l’agréable

Image utilisée pour ma bannière sur la page de mon blog.

Quand on est freelance et qu’on travaille depuis chez soi, je pense qu’il est important de prendre le temps d’aménager son espace de travail correctement. C’est bien connu, travailler dans un environnement agréable influence le moral, le bien-être et la productivité du même coup. Pour bien démarrer l’année, je vous propose donc d’aménager votre bureau afin qu’il vous permette de créer et de mener vos projets au mieux.

1 | Eliminez les sources de distraction

Pour commencer, éliminez vos sources de distraction. Faîtes un état des lieux, cherchez ce qui pourrait facilement détourner votre attention de votre travail. Par exemple, ne laissez pas votre portable en vue sur votre bureau. Placez-le un peu plus loin pour ne pas être tenté·e de le consulter trop souvent. Personnellement, j’ai aussi pris l’habitude de le mettre en mode vibreur, voire en silencieux quand je ne veux pas être dérangée.

De manière générale, essayez de faire de votre espace de travail un lieu « imperméable » où vous pourrez restez concentré·e sur vos tâches.

2 | Désencombrez votre espace de travail

 

Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à travailler à mon bureau s’il est surchargé. Je sais que cela représente pour moi une source de stress et impacte ma motivation et ma productivité quand j’ai l’impression de manquer de place pour travailler. C’est pourquoi, si vous êtes vous aussi dans ce cas, je vous invite à désencombrer le plus possible votre espace de travail et à garder uniquement le nécessaire au quotidien.

Lorsqu’un projet artistique s’étale sur plusieurs jours et me demande d’avoir à portée tout un tas de matériel (crayons de couleurs, table lumineuse, feutres…), je prends chaque soir le temps de ranger mes affaires au maximum. Même si elles restent sur mon bureau, j’ai besoin qu’il soit accueillant et opérationnel pour le lendemain.

3 | Créez un espace de travail à votre image

S’il est important à mon sens de désencombrer votre bureau, cela ne veut cependant pas dire que vous devez tout enlever. En tant que créatif·ve·s, je doute que vous vous sentiez à l’aise dans un espace aseptisé. Pour être productif·ve, il faut aussi être inspiré·e ! D’où l’importance d’avoir autour de vous des éléments qui sauront vous stimuler sans vous disperser. J’ai moi-même besoin d’avoir près de moi des photos et des images qui m’apportent à la fois bien-être et inspiration dans mon travail. Pour ne pas vous lasser, vous pouvez changer régulièrement la décoration. Cela vous permettra également de rester créatif·ve·s sur la durée.

Photo pour illustrer mon article "Aménager son espace de travail quand on est freelance".

4 | Rendez votre espace de travail confortable

Si vous voulez être productif·ve·s, encore faut-il que vous soyez à l’aise à votre poste. Il est toujours plus dur de rester concentré·e·s quand vos lombaires vous font souffrir et que les bruits extérieurs vous déconcentrent. Il peut donc être utile d’investir dans du matériel qui saura vous soulager dans votre travail. Pourquoi pas casser votre tirelire pour acheter une chaise ergonomique par exemple ? Je suis sûre que votre dos vous remerciera.

N’oubliez pas non plus de vous hydrater régulièrement. Je suis sans doute la première à oublier de le faire… Pour changer cette mauvaise habitude, j’essaye d’avoir une bouteille ou un thermos de boisson chaude près de moi toute la journée. Comme ça, plus d’excuse et adieu les maux de tête !

5 | Faites un brin de ménage

Un rayon de soleil pointe le bout de son nez et voilà que votre écran d’ordinateur prend soudain l’aspect d’un magnifique ciel étoilé… sauf qu’il s’agit d’une épaisse couche de poussière. Vous connaissez ? Pour vous éviter ce genre de désagrément, tentez d’instaurer dans votre routine une séance de ménage hebdomadaire. Vous n’avez pas forcément besoin de faire dans le détail à chaque fois. Dépoussiérer rapidement et passer un bref coup d’éponge sur votre bureau peut suffire. Dans tous les cas, je trouve que c’est toujours plus agréable de travailler dans un environnement propre et sain.

Photo pour illustrer mon article "Aménager son espace de travail quand on est freelance".

Le mot de la fin

Pour qu’il ne soit pas un frein à votre création, il est important que vous aménagiez votre espace de travail correctement. Même s’il pourra être amené à changer et évoluer au gré de vos besoins et de vos envies, cet espace devrait être accueillant, fonctionnel et à votre image pour vous permettre de créer dans de bonnes conditions. En plus de vous plaire dans votre environnement, vous gagnerez en productivité ! Je vous invite d’ailleurs à aller lire mon article à ce sujet si vous avez besoin de conseils 😉

Pour le moment, mon espace de travail ne ressemble pas tout à fait à ce que je souhaiterais mais j’espère bien changer cela.

Et vous, à quoi ressemble votre espace de travail ? Je suis curieuse de savoir où vous travaillez 😊

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Prospecter sur un salon du livre – SLPJ de Montreuil

Prospecter sur un salon du livre – SLPJ de Montreuil

Retour d’expérience et conseils

Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez qu’au mois de novembre je suis allée faire un petit tour au SLPJ de Montreuil (Salon du livre et de la presse jeunesse). Étant illustratrice, j’estimais qu’il s’agissait d’un événement incontournable dans ma carrière pour mieux appréhender le monde de l’édition. Mais qu’en est-il vraiment ? Je vous dis tout dans cet article !

1 | Le SLPJ de Montreuil, c’est quoi ?

Le SLPJ de Montreuil est considéré comme le plus gros salon du livre jeunesse en France. Il regroupe plus de 400 maisons d’édition et s’étale sur 6 jours consécutifs. En plus des nombreuses animations, conférences, dédicaces et entretiens, une journée professionnelle est organisée autour d’une thématique précise.

C’est LE rendez-vous obligé pour les maisons d’édition. Il s’agit principalement pour elles de promouvoir leurs catalogues auprès des particuliers et des professionnels. Bref, le SLPJ de Montreuil, c’est du lourd.

2 | Mon but en allant au SLPJ de Montreuil

 

Si je voulais me rendre au SLPJ de Montreuil, c’était avant tout pour présenter mon travail et me faire connaître. J’espérais plus particulièrement obtenir des contacts afin d’avoir une porte d’entrée dans les maisons d’édition.

Le salon étant immense, j’avais prévu de rester sur place 2 jours au début du salon, pour m’épargner la cohue du weekend. Dans mon idée, cela m’éviterait d’être gênée par les familles qui auraient pu monopoliser l’attention des éditeurs. Je le dis tout de suite, en semaine ou le weekend, il y a en fait du monde tout le temps. D’autant que les premières journées sont investies par les milliers d’élèves venus dépenser leurs Chèques Lire offerts par la ville.

3 | Ma préparation pour le SLPJ de Montreuil

Je tiens à préciser que je n’ai jamais été à ce type de salon, encore moins pour démarcher des clients. Je n’avais donc aucune idée de la façon dont cela fonctionnait. Ce que je savais en revanche, c’est que je devais avoir un dossier en béton pour être prise au sérieux.

Les mois précédents le salon, je m’étais donc organisée pour mettre au point un projet de livre afin de montrer mon style de dessin, mon univers et mes compétences de manière générale.

En plus d’actualiser mon portfolio, j’ai fait faire des cartes de visite. Je pouvais ainsi les distribuer aux éditeurs afin qu’ils puissent rester en contact avec moi et trouvent mon travail plus facilement sur internet.

Enfin, j’ai sélectionné des maisons d’édition que mon style pourrait intéresser d’après la liste communiquée par le SLPJ de Montreuil.

4 | SLPJ de Montreuil, jour 1

Si je devais résumer cette première journée je dirais… Pas top. Arrivée à 9h et malgré mon stress qui avait atteint des sommets, je n’avais qu’une envie : me ruer sur les éditeurs. J’étais prête à 200%. Je m’étais entraînée à les aborder et cela faisait 3 jours que je me répétais en boucle mon texte.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je m’étais préparée mentalement à ce qu’on refuse de me publier. Je n’avais d’ailleurs aucune prétention de ce côté-là. Comme je l’ai dit, tout ce que je voulais, c’était avoir des contacts. Alors je ne redoutais pas du tout le moment où on me dirait que mon style ne correspondait pas ou que je ne les intéressais tout simplement pas.

En revanche, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’on refuse purement et simplement de regarder mon travail. J’avais quand même fait presque 500 bornes, investi financièrement et personnellement dans ce salon, préparé l’événement plusieurs mois en amont… Pour qu’on me dise la majorité du temps que les éditeurs n’étaient pas là ou qu’ils n’avaient pas de temps à me consacrer. Mes nerfs d’acier en ont pris un coup et j’ai commencé à baisser les bras en milieu de journée.

Avec du recul, j’ai compris où était mon erreur. Avant de venir à Montreuil, j’imaginais un salon plutôt tourné vers les professionnels (illustrateurs et auteurs). Or c’est tout l’inverse. Il y a des enjeux financiers pour les maisons d’édition et toute leur attention est portée vers leurs clients. Je l’ai compris tardivement mais finalement, je me suis fait une raison.

5 | SLPJ de Montreuil, jour 2

Au lieu de fuir à Disneyland, je suis quand même retournée au salon le lendemain. La raison ? Une maison d’édition que j’avais rencontrée la veille en fin de journée. L’éditrice était là en personne et je ne saurais pas trop vous dire pourquoi, elle m’a inspiré confiance tout de suite. Je lui avais demandé si je pouvais repasser à un moment où il y aurait un peu moins de monde, chose qu’elle a acceptée.

Le deuxième jour donc, me revoilà au salon à 9h pétantes. Sans tarder, je me dirige vers la maison d’édition. Et là… Le bonheur ! L’éditrice a pris le temps de regarder mon travail, m’a donné énormément de conseils, m’a fait des critiques constructives tout en me rassurant sur la qualité de ce que je lui présentais. Je me suis sentie considérée, écoutée et je crois que c’est à peu près tout ce que j’espérais finalement. Notre échange a bien dû durer 15 minutes, ce qui est énorme ! Je l’ai quittée avec une bonne dose de confiance en moi et l’impression que je n’avais pas fait tout ça pour rien.

L’autre raison qui m’a également incitée à revenir, c’était une dédicace d’un illustrateur que j’admire. Après tout, je venais aussi au salon pour me faire plaisir ! Là encore, c’était une très belle rencontre. J’ai pu échanger avec lui pendant de longues minutes et recevoir tout un tas de conseils avisés d’un illustrateur installé dans le milieu. Je tiens d’ailleurs à vous partager cette remarque précieuse à appliquer à n’importe quelle étape de votre carrière :

« Il faut se créer des opportunités, sans être opportuniste. »

Clément Lefèvre

6 | Avis et conseils

Je crois que le plus important à retenir si vous souhaitez prospecter sur un salon comme celui-ci, c’est de venir sans avoir d’attentes particulières. Surtout, n’espérez pas être publié·e. Cela demande du temps et de la réflexion à un·e éditeur·ice, il ne prendra donc pas de décision aussi importante sur un salon.

Même si mon retour semble être plutôt négatif au vu de ce que je viens de vous dire, je pense qu’il s’agit tout de même d’une très bonne expérience. Il est très rare de pouvoir parler de son travail à des personnes, encore plus quand il s’agit de clients potentiels. Voyez cela comme un bon exercice si vous deviez défendre un projet plus tard.

Par ailleurs, me rendre en personne sur le salon m’a permis d’avoir un véritable aperçu des catalogues des maisons d’édition. Si j’avais fait une sélection au préalable en me basant sur ce que j’avais vu sur internet, je me suis rendu compte que certaines maisons ne correspondaient finalement pas à mon style / projet. Vous pourrez donc mieux cibler les éditeur·ice·s par la suite, si vous souhaitez leur soumettre un projet par mail.

Un point concernant la journée professionnelle que j’ai mentionnée au début de cet article. En réalité, elle ne permet pas de mettre en relation des illustrateur·ice·s / auteur·rice·s et des maisons d’édition. J’ai appris qu’elle s’adressait principalement aux libraires et à la presse. Je ne vous conseille donc pas de viser ce genre de journée si vous espérez avoir un entretien personnel avec un·e éditeur·rice.

Enfin, venez accompagné·e ! Il s’agit plus d’un ordre que d’un conseil. Je pense sincèrement que je ne serais pas allée au bout de la première journée si je n’avais pas été accompagnée d’une personne de confiance. C’est important d’avoir quelqu’un qui vous motive, qui croit en vous et vous pousse à continuer même lorsque vous avez le moral dans les chaussettes.

Le mot de la fin

Une fois le salon terminé, j’ai décidé de ne garder que le positif de cette expérience. J’ai choisi d’être bienveillante envers moi-même et je peux être fière de ce que j’ai fait. Il faut du courage pour parler à des éditeur·ice·s et encore plus pour continuer quand cela ne marche pas comme prévu. Dans tous les cas, j’aurai appris beaucoup de choses sur le milieu du livre et sur moi-même. En plus, je reviens avec de précieux conseils.

Voilà, j’arrive au bout de cet article très long. C’était important pour moi de vous faire un retour complet sur cette expérience car j’aurais moi-même aimé avoir ce genre d’informations avant de me rendre sur un salon du livre pour démarcher des éditeur·ices.

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez partager votre propre expérience, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Je serai ravie d’échanger avec vous 😊

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Manger équilibré au quotidien

Manger équilibré au quotidien

10 astuces de cuisine faciles et pratiques

Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

Manger équilibré est devenu essentiel pour beaucoup de personnes qui se tournent de plus en plus vers le « fait maison ». Personnellement, je sais que manger équilibré m’aide à être en forme et donc productive dans mon travail. C’est pourquoi j’essaye de préparer au maximum mes repas et de limiter les produits transformés. Certes, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour réussir à cuisiner au quotidien mais j’ai trouvé mes marques et je m’en sors plutôt bien désormais ! Vous voulez savoir comment ? Voici mes 10 astuces pour cuisiner sain et équilibré sans passer chaque jour des heures derrière les fourneaux !

1 | Planifiez vos repas à l’avance

Cuisiner équilibré au quotidien demande de l’organisation. Avant toute chose, commencez par réfléchir aux menus de la semaine. Pas besoin de faire très compliqué, au contraire. Tournez-vous vers des plats simples, surtout si vous commencez tout juste à mettre en place votre routine. Manger équilibré ne veut pas forcément dire cuisiner compliqué et encore moins acheter tout un tas d’aliments différents pour composer vos repas.

Au contraire, passez déjà en revue ce que vous avez dans les placards pour réfléchir aux plats que vous pourriez faire avec. Ensuite, trouvez des idées de recette à base d’aliments qu’il est possible de décliner sous différentes formes. Par exemple, je sais que si j’achète une courge suffisamment grosse, je pourrai en faire un gratin ainsi que des petits cubes rôtis au four pour accommoder une salade.

Au départ, vous trouverez cela un peu difficile, surtout si vous cuisinez peu. Mais au fur et à mesure des recettes, vous deviendrez plus à l’aise et trouverez plus facilement des idées de repas.

    2 | Préparez votre liste de courses

     

    Une fois vos repas planifiés, prenez le temps d’écrire votre liste de courses et de l’organiser de la façon la plus logique pour vous. Ce sera un gain de temps au moment de faire vos courses et cela vous évitera également de vous attarder sur des produits dont vous n’auriez pas besoin.

    3 | Choisissez un jour pour faire vos courses

    Si vous le pouvez, prenez l’habitude de faire vos courses le même jour. Bien sûr, vous n’êtes pas à l’abri de devoir le décaler en raison d’un imprévu mais cela vous évitera d’attendre le dernier moment pour y aller et vous permettra également d’organiser votre semaine à l’avance. Dans la mesure du possible, privilégiez les horaires où il y a le moins d’affluence (en semaine, tôt le matin ou début d’après-midi).

    4 | Achetez des produits de saison

    Manger équilibré signifie tenir compte des saisons. Vous vous en doutez mais acheter des tomates au mois de décembre n’est pas vraiment gage d’un fruit sain et de qualité.

    Je n’y connaissais pas grand-chose en termes de saisonnalité des fruits et légumes, du coup je me suis procuré un calendrier sur le site de Greenpeace qui me permet de savoir quoi acheter en fonction du mois en cours. Très pratique, il y a même des recettes ! Si ça vous intéresse, il vous suffit de cliquer ici pour aller le télécharger.

    5 | Prévoyez des « produits de réserve »

    Comme on n’est jamais à l’abri d’une grosse flemme de cuisiner, je vous conseille d’acheter des produits que vous pourrez stocker un certain temps. Cela vous dépannera toujours. Pensez également à acheter de quoi agrémenter vos plats, en plus des épices, histoire de leur donner de la saveur.

    Voici quelques exemples de produits que j’ai régulièrement dans mon frigo / mes placards :

    • Des sardines / maquereaux en conserves
    • Des légumes en conserves
    • Des œufs
    • Des légumes et poêlées de légumes congelées
    • Des féculents / légumes secs variés (patates, lentilles, pois chiches, riz…)
    • Des bouillons cubes de volaille ou de légumes allégés en sel
    • De la sauce soja

    6 | Faites du batch cooking

    Le batch cooking, c’est la grande mode. Il s’agit de préparer tous ses repas à l’avance pour les avoir à disposition la semaine. Plus de questions à se poser, il suffit de les faire réchauffer au micro-ondes et le tour est joué !

    Cela signifie toutefois que vous devrez consacrer quelques heures dans la semaine pour cuisiner vos repas. Généralement, je fais ça le dimanche matin comme ça, tout est prêt quand la nouvelle semaine commence.

    Il y a toutefois quelques petites choses à considérer. Tout d’abord, pensez bien à placer vos plats au frigo maximum 2h après cuisson pour éviter que des bactéries se développent. De même, la plupart des plats ne se conservent pas plus de 5 jours environ au frigo, à condition de les mettre dans des boîtes hermétiques. Je ne suis pas experte dans ce domaine donc, en cas de doute, n’hésitez pas à chercher des informations concernant la conservation de vos produits.

    Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

    7 | Tentez le « semi batch cooking »

    Si vous n’êtes pas adepte du batch cooking, vous pouvez mettre en place cette alternative qui permet de préparer uniquement quelques-uns des aliments dont vous aurez besoin pour cuisiner la semaine. Vous pourrez ensuite les accommoder suivant vos envies du moment.

    Par exemple, vous pouvez faire cuire une grosse quantité de riz, prédécouper et précuire du brocoli frais et pourquoi pas faire mariner du tofu et le précuire également ? Libre à vous ensuite de faire un repas avec la base de tous ces ingrédients ou bien de les associer individuellement à une poêlée de légumes, une omelette, une salade… Laissez libre court à votre imagination !

    Cette solution peut convenir à celleux qui souhaitent davantage varier leurs repas plutôt que manger la même chose plusieurs jours d’affilée.

    8 | Cuisinez en plus grande quantité et congelez

    Dans la lignée des « produits de réserve », vous pouvez très bien préparer vous-mêmes votre stock. Pour cela, augmentez les quantités dans l’optique de les congeler par la suite. En plus d’avoir un repas fait maison, sain et équilibré à disposition quand vous le souhaitez, cela vous dépannera les jours où vous ne pouvez pas cuisiner.

    9 | Investissez dans un robot de cuisine

    Alors j’ai bien conscience que je ne m’adresse pas à tout le monde avec ce conseil mais cela peut intéresser les personnes qui veulent passer à l’étape supérieure. Il existe pas mal de robots ménager sur le marché aujourd’hui et ils se comportent vraiment comme des commis de cuisine en faisant gagner énormément de temps. Plus besoin de s’embêter à couper, mouliner et surveiller la cuisson : votre robot s’en occupe tout seul comme un grand.

    Personnellement, je ne dispose pas de ce type d’électroménager (si ce n’est un Cookeo qui se contente de cuire mes légumes vapeur). Cela fait partie des choses que j’aimerais bien avoir dans ma vie mais qui ne sont pas à l’ordre du jour…

    10 | Faites-vous plaisir !

    La règle ultime quand il s’agit de se mettre à cuisiner et manger équilibré, c’est de se faire plaisir ! Plus vous préparerez de bons petits plats, plus vous aurez envie d’en préparer encore et encore. Il n’y a pas de secret. Et je vous rassure, une fois que vous aurez pris le coup, ce sera facile de vous faire plaisir tout en faisant attention à votre alimentation.

    Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

    Le mot de la fin

    Cet article est un peu différent de ce que j’ai pu écrire jusqu’à présent mais il me tenait à cœur de vous le partager. Je suis convaincue qu’il est plus facile d’être motivé·e, productif·ve et créatif·ve quand on fait attention à son alimentation. C’est d’ailleurs reconnu : manger équilibré et varié est le principal levier sur lequel on peut agir pour être en bonne santé.

    Cela étant, je ne cherche pas à critiquer les personnes qui ne sont pas dans cette démarche. Libre à chacun·e de faire ce qu’iel veut, du moment que c’est un choix 😊 D’ailleurs, ne culpabilisez pas si vous n’arrivez pas à vous tenir à cette routine chaque semaine. Faites du mieux que vous pouvez, l’essentiel c’est d’essayer !

    J’espère que cet article vous aura été utile. N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé et si vous avez d’autres astuces à partager 😊Et si vous souhaitez encore plus de conseils en matière d’organisation, je vous invite à aller lire mon article à ce sujet.

    Pour des conseils en matière de nutrition, le site Ameli est plutôt efficace et propose un tableau récapitulatif.

     

    Crédits pour la photo de couverture ©Lum3n

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    Comment retrouver la motivation et l’envie de créer

    Comment retrouver la motivation et l’envie de créer

    Mes astuces pour surmonter un art block

    Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

    Manquer de motivation est un phénomène courant dans la vie d’un.e artiste. Aussi connu sous le nom de « art block » dans le monde créatif, il s’agit d’un état passager à l’origine d’une certaine lassitude souvent accompagnée d’une perte de confiance en soi. Résultat : vous ne prenez plus de plaisir dans votre travail, voire pire, vous n’arrivez plus à créer quoi que ce soit. Étant moi-même passée par là, je sais à quel point cela peut être frustrant et déprimant. C’est pourquoi j’ai décidé de vous partager quelques astuces que j’essaye d’appliquer dans ces moments-là afin de surmonter cette phase tout en douceur.

    1 | Comprenez d’où vient votre blocage

    La première chose que je fais quand je sens que je manque de motivation c’est d’en chercher la cause. Les raisons peuvent être multiples mais voilà quelques pistes pour vous aider dans votre recherche :

      • Votre carrière n’avance pas comme vous l’auriez désiré
      • Votre environnement de travail n’est pas idéal
      • Vous n’avez pas pris le temps de vous organiser et êtes débordé.e
      • Votre style artistique ne vous correspond pas/plus
      • Vous êtes fatigué.e moralement et/ou psychologiquement
      • Vous avez vécu un événement douloureux qui vous a poussé.e à vous remettre en question
      • Vous vous sentez perdu.e

      Si vous voulez, vous pouvez écrire vos réflexions dans un journal pour mieux cerner votre problème. Il est parfois plus simple de se rendre compte des choses quand on les couche sur papier au lieu de laisser les pensées nous envahir sans leur donner de sens. Parler est aussi un bon moyen d’extérioriser nos sentiments. Si vous avez quelqu’un de confiance dans votre entourage, qui pourra vous écouter sans vous juger, n’hésitez pas à lui faire part de vos soucis.

      Le plus important est de prendre le temps d’effectuer ce travail sur vous-même. Restez bienveillant.e envers vous et acceptez que vous puissiez avoir des baisses de moral. Vous ne pouvez pas toujours être au top de votre forme. Il vaut mieux vous en rendre compte et essayer d’y remédier plutôt que d’attendre que ça passe.

      2 | Reconnectez-vous avec vous-même

       

      Il est facile de perdre votre motivation quand vous ne vous accordez jamais du temps pour vous. Si vous ne vous souciez pas de ce que vous ressentez, cela aura forcément des conséquences sur votre état d’esprit. Pour remédier à cette situation, essayez d’instaurer des moments rien qu’à vous !

      Par exemple, je sais que j’aime bien commencer ma journée par une séance de yoga de 30 minutes le matin. Ça me réveille tout en douceur et ça me permet d’échauffer mes articulations avant ma journée de travail. Je ne vais pas vous mentir non plus en vous disant que je le fais tous les jours sans exception. J’ai souvent envie de rester au chaud au fond de mon lit mais j’essaye de le faire aussi souvent que possible parce-que je sais que je me sentirai mieux ensuite.

      Cela ne veut pas forcément dire que vous devez faire la même chose. Méditez, écrivez dans votre journal ou prenez simplement un bon bain chaud ! Le tout c’est que vous puissiez être seul avec vous-même. Cela vous aidera à faire le point et ainsi à surmonter votre blocage.

      Une photo d'un d'un cahier dans lequel est écrit "Se perdre pour mieux se retrouver". Photo pour illustrer mon article "Comment retrouver la motivation de créer".

      3 | Amusez-vous

      Parfois, une routine trop rigide et centrée uniquement sur le travail peut aussi être la cause d’une perte de motivation. Dans ces cas-là, il peut être bon de réfléchir à intégrer des moments où vous pourrez vraiment lâcher prise et vous défouler.

      • Si vous vous sentez seul.e, voyez des ami.e.s ou votre famille. Prenez le temps d’organiser quelque chose et n’attendez pas que les autres le fassent pour vous.
      • Si vous avez le sentiment de tourner en rond, cherchez un loisir ou une activité qui vous stimulera.
      • Si vous en avez assez d’être coincé.e. entre quatre murs, allez vous promener dans un endroit qui vous ressourcera.

      Je dois avouer que je ne m’étais pas rendue compte tout de suite à quel point ma routine était mauvaise. Me contenter de me lever de mon lit pour aller travailler dans mon salon puis retourner me coucher à la fin de ma journée n’était clairement pas une bonne idée. Cela peut paraître évident pour certains d’entre vous mais je peux vous assurer qu’il m’a fallu du temps pour m’en apercevoir. Si vous êtes dans mon cas, n’attendez pas d’être déprimé.e pour y mettre un terme !

      4 | Pensez positif

      Je crois qu’une des choses les plus importantes et dont j’essaye de faire une habitude est de penser de façon positive. Quand on travaille depuis chez soi et qu’on voit peu ou pas de monde, on a souvent tendance à se renfermer sur soi-même. C’est là que les ennuis commencent et que le cercle vicieux de l’auto-sabotage se met en place. « Ce que je fais est nul », « Je ne suis pas assez bon.ne », « Les autres sont meilleur.e.s que moi  »…

      Le point positif c’est que dès que vous vous en rendez compte, vous pouvez inverser ces pensées. Apprenez à vous concentrer sur vos réussites et à toutes ces choses dont vous avez été fier.e à un moment donné. Rappelez-vous également les mots d’encouragements et les compliments qu’on vous a fait vis-à-vis de votre travail.

      Pour retrouver confiance en vous, répétez-vous que vous avez ce qu’il faut pour réussir. Plus vous le ferez et plus vous retrouverez un état d’esprit combattif et une motivation à toute épreuve. Je sais que cela peut paraître compliqué voire dénué d’intérêt pour certains mais je peux vous assurer que plus vous penserez positif, plus vos peurs et vos doutes s’effaceront. Croyez en vous et en vos capacités. Si d’autres ont réussi avant vous, vous le pouvez aussi !

      « Ce que vous vous répétez sur vous-même à longueur de temps a plus d’influence que vous le croyez. […] Nos pensées deviennent nos mots, nos mots deviennent nos credo, nos credo deviennent nos actes, nos actes deviennent nos habitudes et nos habitudes deviennent notre réalité. »

      Jen Sincero

      5 | Oubliez les autres et créez pour vous

      Souvent, une perte de motivation découle d’une pression qu’on s’est imposée nous-même. L’idée que chaque dessin que l’on produit doit être beau s’immisce dans notre tête sans qu’on en ait conscience. À l’heure des réseaux sociaux, tout semble nous obliger à produire continuellement du contenu de « qualité ». C’est une façon de penser très nocive qui nous empêche de créer sans arrière-pensée.

      Pour vous en défaire, essayez de vous éloigner de ces plateformes pendant un temps et dessinez pour vous. Prenez votre sketchbook et gribouillez ce que vous voulez, sans vous soucier du résultat final. Expérimentez des techniques, des styles, des palettes de couleurs… Ce qui compte c’est que vous preniez du plaisir à créer.

      N’oubliez pas d’aller chercher l’inspiration, c’est le moteur de votre motivation. Retrouvez votre regard d’enfants et observez tout ce qui vous entoure (un arbre, un oiseau, une affiche de film…). Vous pouvez également vous plonger dans une certaine ambiance. Lancez une playlist musicale, allumez des bougies, allez dans un café… Plus vous vous sentirez à l’aise dans votre environnement, plus vous retrouverez la motivation de créer.

      Le mot de la fin

      Suivant l’origine de votre blocage, vous mettrez plus ou moins de temps à le surmonter. L’important c’est que vous fassiez les choses à votre rythme tout en restant dans l’action. Constatez vos progrès et applaudissez-vous pour vos efforts. Petit à petit, vous reprendrez goût pour votre travail et retrouverez confiance en vous.

      Les astuces que je vous ai données m’ont aidée à avancer quand je me sentais bloquée. Cela dit, je suis curieuse de connaître les vôtres. Avez-vous aussi des conseils à partager pour surmonter le manque de motivation ? N’hésitez pas à le dire en commentaire ! 😊

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      Ecole d’art, tout ce que vous devez savoir

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      Mes conseils avant de vous décider

      Image utilisée pour mon article sur la façon de trouver son style et mettant en avant plusieurs de mes dessins.
      Vivre une vie d’artiste vous fait rêver ? Mais vous vous demandez si vous devez aller en école d’art pour y arriver ? Pour ma part, c’était évident à mes yeux que je n’avais pas un niveau professionnel pour me lancer. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire dans une école d’art. Je sais que beaucoup de personnes hésitent à faire la même chose, et ce pour diverses raisons. Heureusement, je vous ai concocté un article consacré aux écoles d’art pour vous aider à vous décider. Avis, conseils, avantages et inconvénients… Tout ce que vous voulez savoir se trouve ici !

      1 | Pourquoi faire une école d’art

      Avant toute chose, sachez qu’il existe deux types d’écoles d’art (publiques ou privées). Elles ont chacune des points positifs et négatifs mais je ne m’étendrai pas sur le sujet. Si vous voulez plus d’informations, je vous invite à aller sur le site de l’ONISEP qui est plutôt complet 😊
      Venons-en aux avantages des écoles d’art. Entrer dans l’une d’elle, c’est généralement l’assurance de bénéficier d’un programme complet et adapté. En plus de fournir un bagage solide, il permet de gagner beaucoup de temps dans l’apprentissage artistique. Vous allez aborder plusieurs disciplines, apprendre plein de techniques différentes, vous forger une culture artistique… et ce en l’espace d’un cursus scolaire seulement. Une fois votre diplôme en poche, vous aurez un panel de connaissances larges et variées. Un avantage non négligeable si vous cherchez à vous perfectionner dans le dessin et à trouver votre propre expression graphique.
      Personnellement, je trouve plus difficile d’apprendre tout cela en autodidacte, surtout si votre passion ne peut être pratiquée que quelques heures par semaine. En entrant dans une école d’art, vous faîtes le choix de ne vous consacrer qu’à cela pendant les trois ou cinq années à venir. Votre vie ne va être qu’art du matin au soir. Une aubaine pour tout.e passionné.e, non ?
      Par ailleurs, vous aurez généralement la chance d’être formé.e par des professionnels du milieu. Vous bénéficierez donc de conseils pertinents et de critiques constructives. Comme dans toute école, certains profs peuvent être plus ou moins bienveillants. Tout le monde n’a pas forcément la fibre pédagogique. Rassurez-vous ! Vous rencontrerez très probablement un.e ou deux enseignant.e.s de ce type durant votre cursus mais pas plus. Restez ouverts aux remarques et ne partez pas du principe qu’on cherche à vous nuire. Si vous arrivez à faire la part des choses, vous serez assuré.e de progresser.
      Image mise en avant pour mon article sur la façon de trouver son style.
      D’une certaine manière, les écoles d’art nous apprennent aussi à faire face aux critiques. Vous y êtes peut-être moins confronté.e si vous dessinez seul.e chez vous et montrez peu ou pas votre travail à d’autres personnes. Il y a d’ailleurs de fortes chances que les personnes de votre entourage n’arrivent pas à vous donner des pistes d’amélioration concrètes.
      Les écoles d’art éveillent un sentiment d’émulation. Lorsque vous serez tous les jours entouré.e d’artistes ou apprentis artistes, cela vous stimulera. Vous comparerez votre travail à celui des autres et chercherez constamment à vous dépasser. En plus de ça, vous aurez l’occasion d’apprendre en regardant faire vos camarades et professeurs. Rien de tel pour progresser.
      Baigner continuellement dans cet environnement nourrira aussi votre créativité. Vous vous inspirerez mutuellement les un.e.s des autres et pourrez vous conseiller ou vous entraider. C’est toujours plus sympa d’apprendre en étant entouré.e de personnes avec lesquelles on partage une passion commune et qui nous comprennent. Car oui, je pense que vous l’avez constaté vous-mêmes mais notre entourage ne comprend pas toujours ce qu’est une vie d’artiste. Les écoles d’art vous permettront de lier des amitiés avec des gens du même milieu que vous et donc de partager vos expériences et vos ressentis. C’est important quand on sait qu’être artiste est souvent un métier solitaire.

      2 | Pourquoi ne PAS faire une école d’art

      S’il y a beaucoup d’avantages à entrer dans une école d’art, cela n’est pas forcément pour tout le monde. J’en suis bien consciente. C’est pourquoi j’ai trouvé important de vous donner aussi certains inconvénients à suivre un enseignement artistique scolaire.

      Pour commencer, les programmes scolaires sont certes riches mais académiques. En réalité, ils négligent un aspect très important : le monde du travail. Une fois votre cursus terminé, vous serez bien souvent livré.e à vous-même. Vous souhaitez travailler en tant que freelance ? Alors préparez-vous, il va falloir prendre un peu de temps pour vous informer sur les différents statuts qui existent en tant qu’artiste, la façon de vous y prendre pour vous inscrire, pour créer des devis, des factures, etc… Je me base sur mon expérience mais je ne crois pas connaître un.e artiste qui savait exactement comment s’y prendre en commençant son activité.

      Par ailleurs, avoir un diplôme et connaître plein de techniques différentes n’est pas nécessairement un avantage lorsqu’on cherche à se lancer dans la vie active. Bien souvent, cela n’est même pas considéré par les clients et/ou employeurs. Si vous avez fait une école prestigieuse, vous pourrez le valoriser lors d’un entretien d’embauche, moins auprès de clients directs qui n’ont pas de visibilité sur votre CV. Dans un cas comme dans l’autre, ce qui primera la plupart du temps, ce sera de savoir si votre style graphique correspond à ce qu’ils recherchent.
      Ensuite, les écoles d’art sont un bon moyen de confronter notre art au regard des autres mais certaines personnes peuvent avoir du mal à supporter les critiques. Nous sommes tous différent.e.s, de part nos expériences et notre personnalité. Il va de soi que nous ne réagissons pas forcément pareil dans une même situation. Dans tous les cas, si vous envisagez sérieusement d’embrasser une carrière artistique, il faudra apprendre à accepter les critiques et surtout à faire la part des choses.
      Une critique n’est pas bonne à prendre quand elle n’est ni construite, ni constructive. « Ton personnage ne ressemble à rien » n’est pas une vraie critique. Contrairement à « Les proportions de ton personnage ne sont pas bonnes et sa posture n’est pas naturelle. Recommence en essayant de bien construire le squelette et la structure musculaire. Prends le temps de chercher des références pour t’aider à donner plus de vie à ta pose». Vous voyez la différence ? Vous recevrez plutôt ce genre de critique à l’école mais il peut arriver que certains professeurs n’aient pas autant de tact. À vous de considérer si vous serez en mesure de gérer ces différentes situations.
      Enfin, si le principe d’émulation a ses avantages, il a aussi ses inconvénients. Vous vous en doutez sûrement mais la tentation est grande de se comparer aux autres. Si cela peut être bénéfique pour apprendre de leur travail et vous améliorer, il y a aussi un côté vicieux puisque vous pourrez facilement perdre confiance en vous et vos capacités. Il est possible que vous ayez l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas avancer ou de ne pas apprendre aussi vite que les autres.
      De plus, cela peut générer un esprit de compétition assez nocif entre les élèves. Je ne dis pas que vous rencontrerez forcément cette situation mais il faut vous y préparer quand même. Un milieu sélectif a souvent tendance à générer de la compétition. Cela peut vite devenir étouffant et vous empêcher de créer librement et sans arrière-pensée.

      3 | Mon avis sur les écoles d’art

      Les avantages et inconvénients que je viens de vous citer sont basés sur ce que j’ai moi-même pu vivre en tant qu’élève. Je voudrais quand même vous parler plus concrètement de mon expérience en école d’art et de ce que j’en ai retiré.

      Tout d’abord, je n’avais aucune véritable notion en dessin que ce soit en anatomie, en théorie des couleurs, en perspective… Pour cette raison, mon apprentissage a été assez rude. La première année plus particulièrement a fait office de douche froide pour moi qui recommençait des études. J’étais entourée de personnes plus jeunes que moi pour la plupart et plus douées. Pour être totalement honnête avec vous, j’ai même songé à arrêter une semaine après mon entrée à l’école tellement je me sentais nulle. Mais je me suis laissée un mois pour me reprendre en mains et j’ai tenu bon. Ce n’était pas une partie de plaisir car la charge de travail était parfois lourde, complexe et difficile à gérer. Je n’ai pas cessé de me questionner sur moi et mon art.

      Heureusement, j’avais une réelle volonté de progresser et de m’améliorer. Je savais que je voulais devenir illustratrice et je devais me donner les moyens d’y arriver. Malgré le stress, la fatigue et le manque de confiance en moi. Petit à petit, j’ai appris à prendre du recul sur mon travail, à ne retenir que les critiques constructives et surtout à essayer de les appliquer. Je crois qu’il faut parfois accepter que le chemin soit dur pour concrétiser nos projets.
      Quand je suis sortie de l’école avec mon diplôme, j’étais vraiment fière de moi. Soulagée aussi de retrouver une certaine liberté mais surtout fière. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que mes compétences en dessin ont explosé. Peut-être plus encore maintenant que j’ai quitté l’école car je crée les images que je souhaite, sans contrainte.  Je me remémore parfois les critiques que j’ai pu recevoir durant mon cursus et qui m’aident à m’améliorer. J’ai énormément appris, plus que ce que j’aurais été capable de faire seule. Grâce à ça, il a été plus facile pour moi de trouver mon style par la suite. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite d’ailleurs à cliquer ici pour lire mon article dans lequel je vous aide à trouver votre style de dessin. En bref, même si c’était dur, je ne regrette pas mon choix d’avoir intégré une école d’art.

      Le mot de la fin

      Cet article était une nouvelle fois bien plus long que ce que j’imaginais 😓 Je terminerai simplement en vous disant que les écoles d’art ne sont généralement pas une partie de plaisir mais si vous y mettez du vôtre, vous pouvez en tirer de réels bénéfices. Il ne tient qu’à vous maintenant de peser le pour et le contre et de prendre votre décision !

      Je voudrais bien connaître votre avis désormais. Voulez-vous entrer dans une école d’art ? Ou au contraire, avez-vous fait une croix dessus ? Dîtes-moi tout ça dans les commentaires ! ☺️

       

       

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