Comment être productif au quotidien

Comment être productif au quotidien

Ces 3 conseils vont vous changer la vie

Une photo de moi-même, Enolie, illustratrice, en train de travailler à mon bureau. Photo pour illustrer mon article "Comment être productif au quotidien".

Être productif.ve est une valeur incontournable dans le monde du travail. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’on est freelance. Il y a beaucoup d’avantages à être son propre patron, à commencer par la liberté que cela procure. Mais cela signifie aussi qu’il va falloir vous retrousser les manches si vous voulez mener vos projets à bien. Vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique, voici mes 3 conseils pour vous aider à être productif.ve.

1 | Mettez en place une routine de travail

Si vous voulez être productif.ve, il peut être utile d’établir une feuille de route. Le plus simple est encore de mettre en place une routine qui vous donnera une vision générale de la répartition de votre travail. Vous pouvez par exemple choisir de ne pas travailler les weekends. Dans ce cas-là, réfléchissez à quoi doit ressembler votre semaine pour accomplir tous vos objectifs.

Trouvez des automatismes de manière à effectuer vos tâches plus facilement et régulièrement. Cela vous permettra d’optimiser au mieux votre temps. Vous pouvez tout à fait décider que le lundi sera le jour dédié à la paperasse et la gestion de vos mails tandis que le reste de la semaine sera réservé à des activités plus créatives.

Passé cette étape, vous aurez ensuite le champ libre pour remodeler vos semaines en fonction des projets sur lesquels vous travaillerez. Le fait d’avoir pris le temps de réfléchir en amont à la répartition de vos tâches vous aidera à les visualiser et à les agencer plus clairement. Cela vous permet d’être productif.ve tout en vous facilitant la vie !

2 | Organisez vos tâches

 

Être productif.ve nécessite de l’organisation. L’un ne va pas sans l’autre. Cet article fait d’ailleurs suite à celui que j’avais écrit précédemment : « Comment bien s’organiser en tant que freelance ». N’hésitez pas à aller le lire si vous pensez en avoir besoin !

Pour gagner en productivité, je vous conseille de noter toutes vos tâches à l’avance. Cela vous évitera des oublis et vous aurez aussi une visibilité sur les jours, semaines et mois à venir. Il sera plus difficile d’être productif·ve et donc d’avancer dans vos projets si vous vous levez le matin sans savoir ce que vous allez faire de votre journée. Ce serait dommage de perdre ainsi du temps  !

« Le temps perdu ne se retrouve jamais. »

Benjamin Franklin

Par ailleurs, pensez à hiérarchiser vos tâches. Toutes n’ont pas le même degré de priorité. Un projet qui doit être rendu dans 3 jours est bien plus important que de préparer une nouvelle publication Instagram. Si, si, je vous assure.

Réfléchissez également à la façon d’agencer votre temps. Évitez de travailler trop longuement sur une seule et même tâche par exemple. Cela sera très rébarbatif et aura souvent à tendance à vous démotiver. Mon conseil: essayez d’alterner des tâches longues et des tâches courtes si vous le pouvez pour garder les idées claires.

3 | Faites des pauses

Cela peut paraître évident pour certains mais pas pour d’autres. Bien souvent, les freelances négligent cet aspect de leur travail. Paradoxalement, faire une pause permet d’être productif.ve ! En journée, en soirée et le weekend, aménagez-vous des plages horaires pour pouvoir souffler. Cela peut aller d’une simple sieste sur le canapé à une activité de loisirs régulière. L’essentiel est d’apprendre à vous écouter.

Acceptez aussi de vous déconnecter. Une fois votre journée terminée, obligez-vous à laisser le travail derrière vous jusqu’au lendemain. Évitez par exemple de répondre à des mails ou des appels professionnels. Essayez surtout de faire taire le petit hamster qui mouline dans votre cerveau ! Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire quand on travaille à son compte (de chez soi qui plus est). J’ai moi-même du mal à m’y tenir. Mais c’est la clé pour garder la tête hors de l’eau et un niveau de productivité au top.

Bref, dîtes stop, que vous en ressentiez le besoin ou non. Vous en serez d’autant plus productif.ve par la suite.

Le mot de la fin

Être productif.ve, ça s’apprend. Le secret réside dans la discipline que vous vous imposez et les habitudes que vous créez. Une fois la mécanique bien huilée, je vous assure que votre productivité atteindra des sommets !

Et j’insiste, soyez indulgent.e envers vous. N’attendez pas le dernier moment pour souffler. Acceptez de reporter certaines tâches pour y revenir plus tard avec un œil neuf. Je vous dis cela en connaissance de cause !

 

Je dois vous avouer que cet article s’adresse autant à vous qu’à moi. Personnellement, je ne suis pas une as de la productivité et j’ai encore du mal à trouver le rythme qui me convient. Le fait d’écrire cet article m’a permis de prendre un véritable recul sur moi-même et de repenser ma façon de travailler.

N’hésitez pas à me dire si vous avez trouvé ces quelques conseils utiles et à partager vos astuces pour en faire profiter tout le monde ! 😊

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Ecole d’art, tout ce que vous devez savoir

Ecole d’art, tout ce que vous devez savoir

Mes conseils avant de vous décider

Image utilisée pour mon article sur la façon de trouver son style et mettant en avant plusieurs de mes dessins.
Vivre une vie d’artiste vous fait rêver ? Mais vous vous demandez si vous devez aller en école d’art pour y arriver ? Pour ma part, c’était évident à mes yeux que je n’avais pas un niveau professionnel pour me lancer. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire dans une école d’art. Je sais que beaucoup de personnes hésitent à faire la même chose, et ce pour diverses raisons. Heureusement, je vous ai concocté un article consacré aux écoles d’art pour vous aider à vous décider. Avis, conseils, avantages et inconvénients… Tout ce que vous voulez savoir se trouve ici !

1 | Pourquoi faire une école d’art

Avant toute chose, sachez qu’il existe deux types d’écoles d’art (publiques ou privées). Elles ont chacune des points positifs et négatifs mais je ne m’étendrai pas sur le sujet. Si vous voulez plus d’informations, je vous invite à aller sur le site de l’ONISEP qui est plutôt complet 😊
Venons-en aux avantages des écoles d’art. Entrer dans l’une d’elle, c’est généralement l’assurance de bénéficier d’un programme complet et adapté. En plus de fournir un bagage solide, il permet de gagner beaucoup de temps dans l’apprentissage artistique. Vous allez aborder plusieurs disciplines, apprendre plein de techniques différentes, vous forger une culture artistique… et ce en l’espace d’un cursus scolaire seulement. Une fois votre diplôme en poche, vous aurez un panel de connaissances larges et variées. Un avantage non négligeable si vous cherchez à vous perfectionner dans le dessin et à trouver votre propre expression graphique.
Personnellement, je trouve plus difficile d’apprendre tout cela en autodidacte, surtout si votre passion ne peut être pratiquée que quelques heures par semaine. En entrant dans une école d’art, vous faîtes le choix de ne vous consacrer qu’à cela pendant les trois ou cinq années à venir. Votre vie ne va être qu’art du matin au soir. Une aubaine pour tout.e passionné.e, non ?
Par ailleurs, vous aurez généralement la chance d’être formé.e par des professionnels du milieu. Vous bénéficierez donc de conseils pertinents et de critiques constructives. Comme dans toute école, certains profs peuvent être plus ou moins bienveillants. Tout le monde n’a pas forcément la fibre pédagogique. Rassurez-vous ! Vous rencontrerez très probablement un.e ou deux enseignant.e.s de ce type durant votre cursus mais pas plus. Restez ouverts aux remarques et ne partez pas du principe qu’on cherche à vous nuire. Si vous arrivez à faire la part des choses, vous serez assuré.e de progresser.
Image mise en avant pour mon article sur la façon de trouver son style.
D’une certaine manière, les écoles d’art nous apprennent aussi à faire face aux critiques. Vous y êtes peut-être moins confronté.e si vous dessinez seul.e chez vous et montrez peu ou pas votre travail à d’autres personnes. Il y a d’ailleurs de fortes chances que les personnes de votre entourage n’arrivent pas à vous donner des pistes d’amélioration concrètes.
Les écoles d’art éveillent un sentiment d’émulation. Lorsque vous serez tous les jours entouré.e d’artistes ou apprentis artistes, cela vous stimulera. Vous comparerez votre travail à celui des autres et chercherez constamment à vous dépasser. En plus de ça, vous aurez l’occasion d’apprendre en regardant faire vos camarades et professeurs. Rien de tel pour progresser.
Baigner continuellement dans cet environnement nourrira aussi votre créativité. Vous vous inspirerez mutuellement les un.e.s des autres et pourrez vous conseiller ou vous entraider. C’est toujours plus sympa d’apprendre en étant entouré.e de personnes avec lesquelles on partage une passion commune et qui nous comprennent. Car oui, je pense que vous l’avez constaté vous-mêmes mais notre entourage ne comprend pas toujours ce qu’est une vie d’artiste. Les écoles d’art vous permettront de lier des amitiés avec des gens du même milieu que vous et donc de partager vos expériences et vos ressentis. C’est important quand on sait qu’être artiste est souvent un métier solitaire.

2 | Pourquoi ne PAS faire une école d’art

S’il y a beaucoup d’avantages à entrer dans une école d’art, cela n’est pas forcément pour tout le monde. J’en suis bien consciente. C’est pourquoi j’ai trouvé important de vous donner aussi certains inconvénients à suivre un enseignement artistique scolaire.

Pour commencer, les programmes scolaires sont certes riches mais académiques. En réalité, ils négligent un aspect très important : le monde du travail. Une fois votre cursus terminé, vous serez bien souvent livré.e à vous-même. Vous souhaitez travailler en tant que freelance ? Alors préparez-vous, il va falloir prendre un peu de temps pour vous informer sur les différents statuts qui existent en tant qu’artiste, la façon de vous y prendre pour vous inscrire, pour créer des devis, des factures, etc… Je me base sur mon expérience mais je ne crois pas connaître un.e artiste qui savait exactement comment s’y prendre en commençant son activité.

Par ailleurs, avoir un diplôme et connaître plein de techniques différentes n’est pas nécessairement un avantage lorsqu’on cherche à se lancer dans la vie active. Bien souvent, cela n’est même pas considéré par les clients et/ou employeurs. Si vous avez fait une école prestigieuse, vous pourrez le valoriser lors d’un entretien d’embauche, moins auprès de clients directs qui n’ont pas de visibilité sur votre CV. Dans un cas comme dans l’autre, ce qui primera la plupart du temps, ce sera de savoir si votre style graphique correspond à ce qu’ils recherchent.
Ensuite, les écoles d’art sont un bon moyen de confronter notre art au regard des autres mais certaines personnes peuvent avoir du mal à supporter les critiques. Nous sommes tous différent.e.s, de part nos expériences et notre personnalité. Il va de soi que nous ne réagissons pas forcément pareil dans une même situation. Dans tous les cas, si vous envisagez sérieusement d’embrasser une carrière artistique, il faudra apprendre à accepter les critiques et surtout à faire la part des choses.
Une critique n’est pas bonne à prendre quand elle n’est ni construite, ni constructive. « Ton personnage ne ressemble à rien » n’est pas une vraie critique. Contrairement à « Les proportions de ton personnage ne sont pas bonnes et sa posture n’est pas naturelle. Recommence en essayant de bien construire le squelette et la structure musculaire. Prends le temps de chercher des références pour t’aider à donner plus de vie à ta pose». Vous voyez la différence ? Vous recevrez plutôt ce genre de critique à l’école mais il peut arriver que certains professeurs n’aient pas autant de tact. À vous de considérer si vous serez en mesure de gérer ces différentes situations.
Enfin, si le principe d’émulation a ses avantages, il a aussi ses inconvénients. Vous vous en doutez sûrement mais la tentation est grande de se comparer aux autres. Si cela peut être bénéfique pour apprendre de leur travail et vous améliorer, il y a aussi un côté vicieux puisque vous pourrez facilement perdre confiance en vous et vos capacités. Il est possible que vous ayez l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas avancer ou de ne pas apprendre aussi vite que les autres.
De plus, cela peut générer un esprit de compétition assez nocif entre les élèves. Je ne dis pas que vous rencontrerez forcément cette situation mais il faut vous y préparer quand même. Un milieu sélectif a souvent tendance à générer de la compétition. Cela peut vite devenir étouffant et vous empêcher de créer librement et sans arrière-pensée.

3 | Mon avis sur les écoles d’art

Les avantages et inconvénients que je viens de vous citer sont basés sur ce que j’ai moi-même pu vivre en tant qu’élève. Je voudrais quand même vous parler plus concrètement de mon expérience en école d’art et de ce que j’en ai retiré.

Tout d’abord, je n’avais aucune véritable notion en dessin que ce soit en anatomie, en théorie des couleurs, en perspective… Pour cette raison, mon apprentissage a été assez rude. La première année plus particulièrement a fait office de douche froide pour moi qui recommençait des études. J’étais entourée de personnes plus jeunes que moi pour la plupart et plus douées. Pour être totalement honnête avec vous, j’ai même songé à arrêter une semaine après mon entrée à l’école tellement je me sentais nulle. Mais je me suis laissée un mois pour me reprendre en mains et j’ai tenu bon. Ce n’était pas une partie de plaisir car la charge de travail était parfois lourde, complexe et difficile à gérer. Je n’ai pas cessé de me questionner sur moi et mon art.

Heureusement, j’avais une réelle volonté de progresser et de m’améliorer. Je savais que je voulais devenir illustratrice et je devais me donner les moyens d’y arriver. Malgré le stress, la fatigue et le manque de confiance en moi. Petit à petit, j’ai appris à prendre du recul sur mon travail, à ne retenir que les critiques constructives et surtout à essayer de les appliquer. Je crois qu’il faut parfois accepter que le chemin soit dur pour concrétiser nos projets.
Quand je suis sortie de l’école avec mon diplôme, j’étais vraiment fière de moi. Soulagée aussi de retrouver une certaine liberté mais surtout fière. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que mes compétences en dessin ont explosé. Peut-être plus encore maintenant que j’ai quitté l’école car je crée les images que je souhaite, sans contrainte.  Je me remémore parfois les critiques que j’ai pu recevoir durant mon cursus et qui m’aident à m’améliorer. J’ai énormément appris, plus que ce que j’aurais été capable de faire seule. Grâce à ça, il a été plus facile pour moi de trouver mon style par la suite. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite d’ailleurs à cliquer ici pour lire mon article dans lequel je vous aide à trouver votre style de dessin. En bref, même si c’était dur, je ne regrette pas mon choix d’avoir intégré une école d’art.

Le mot de la fin

Cet article était une nouvelle fois bien plus long que ce que j’imaginais 😓 Je terminerai simplement en vous disant que les écoles d’art ne sont généralement pas une partie de plaisir mais si vous y mettez du vôtre, vous pouvez en tirer de réels bénéfices. Il ne tient qu’à vous maintenant de peser le pour et le contre et de prendre votre décision !

Je voudrais bien connaître votre avis désormais. Voulez-vous entrer dans une école d’art ? Ou au contraire, avez-vous fait une croix dessus ? Dîtes-moi tout ça dans les commentaires ! ☺️

 

 

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Comment trouver son style de dessin

Comment trouver son style de dessin

Ma méthode en 5 points

Image utilisée pour mon article sur la façon de trouver son style et mettant en avant plusieurs de mes dessins.

Trouver son style, quel casse-tête ! Cela semble tellement complexe et même angoissant quand on débute mais impossible d’y échapper. Oui, il va falloir passer par-là si vous souhaitez vous démarquer en tant qu’artiste et oui, cela va prendre du temps. Mais rassurez-vous, je vais vous aider à avancer en vous donnant ma méthode efficace et facile à mettre en place !

Trouver son style, pour quoi faire?

Avant de vous lancer en tant qu’artiste, il est important que vous compreniez qu’avoir un style joue énormément sur votre réussite professionnelle. Certes, il ne fait pas tout mais il occupe une place centrale dans votre travail.

Cela étant, je voudrais tout de même vous mettre en garde sur un point. Si vous débutez, je suis sûre que vous vous êtes déjà posé cette question :

« Est-ce que je ne pourrais pas avoir plusieurs styles ? »

En réalité, à moins d’avoir une patte identifiable dès le départ, la plupart des artistes passe par ce questionnement. Moi-même, à la fin de mes études en arts, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. Alors quand j’ai dû faire mon tout premier portfolio, j’ai fourré dedans tout ce que je trouvais potentiellement intéressant sans me soucier davantage de la cohérence de style dans mes images. Mais, spoiler alert, c’est LA chose à éviter absolument !

Ne pas avoir de style clair ne va être bénéfique ni pour vous, ni pour vos clients. Ces derniers ne comprendront pas ce que vous faîtes et vous non plus par la même occasion.

Vous l’aurez compris : un style artistique défini va vous permettre de vous rendre identifiable aux yeux des autres. Plus votre style sera unique et personnel, plus les gens rechercheront cette patte qui vous rend original.e et même irremplaçable. Il est le prolongement de vous-même et reflète votre façon de penser.

Enfin, c’est bien beau tout ça, mais comment allez-vous trouver ce langage artistique qui sommeille en vous ? Expérience, goûts, techniques… Plusieurs choses à considérer et que j’aborde en 5 points pour vous aider à y voir plus clair ! Artistes confirmé.e.s ou débutant.e.s, tout le monde sera capable de trouver son style après avoir lu cet article 😉

1 | Comprenez qui vous êtes

L’essence de notre style artistique réside dans notre personnalité. Eh oui, après tout, il est le reflet de qui nous sommes, notre caractère et nos goûts. C’est pour cela que la première chose à faire pour trouver votre style est de définir ce que vous aimez, au sens large.

Est-ce que vous êtes plutôt attiré.e par la ville ou au contraire la campagne et les grandes étendues vous inspirent ? Vous avez une passion pour les animaux, la danse, la nourriture ? L’écologie occupe une place importante dans votre vie ? Quel style de musique ou de film préférez-vous ? Ce genre de questions doit vous aider à comprendre qui vous êtes et ce qui vous anime. Ce sera un premier pas pour définir ce que vous aimez dessiner.

Comme il n’est pas toujours aisé de faire ce travail sur soi-même, vous pouvez créer en parallèle un moodboard (tableau d’inspiration) en regroupant des images de tout type qui vous plaisent. Une photo, une affiche de film, une planche de BD, un packaging… Ne choisissez pas non plus n’importe quelle image sans réfléchir. Prenez le temps de considérer ce que cette image vous évoque et les sensations que vous ressentez en la regardant.

Ci-dessus, un exemple de ce à quoi peut ressembler un moodboard. C’est celui qui m’a servi à définir mon propre style.

Analysez ensuite le panel d’images que vous aurez regroupées et cherchez ce qu’elles ont en commun. Est-ce une ambiance, une gamme colorée, un sujet, des formes… ? Cette étape est primordiale alors ne la négligez pas. Grâce à elle, vous serez en mesure de donner une direction à vos dessins et de travailler votre style en conséquence.

2 | Apprendre et reproduire pour vous découvrir

Si la première étape que je viens de citer est essentielle à mon sens avant de démarrer son activité artistique, il en est une seconde à laquelle vous ne pourrez pas échapper : l’apprentissage du dessin !

Il est vrai que certaines personnes ont cette chance d’avoir une aisance pour le dessin et des capacités déconcertantes à réaliser des œuvres époustouflantes. D’autres en revanche doivent se plier à un apprentissage strict des bases du dessin. Pour votre information, je fais partie de la seconde catégorie de personnes🙁

Je sais que c’est dur à entendre mais vous ne pourrez jamais développer votre propre style si vous ne connaissez pas les fondements de la perspective, de l’anatomie et de la couleur. Il va falloir vous plonger dans des livres, tutoriels ou bien encore participer à des ateliers en tout genre, voire même faire une école d’arts si vous le pouvez. Cela vaut le coup si vous souhaitez percer en tant qu’artiste.

Un exercice qui vous aidera énormément consiste à reproduire  les œuvres de différents artistes (du mieux possible). Il va de soi que je ne vous dis pas de faire du plagiat. Il s’agit d’un entraînement à but uniquement personnel qui vous servira à étudier et comprendre les principes fondamentaux que j’ai cités plus haut. Apprendre en refaisant, rien de tel pour progresser ! Pour cela, il faudra quand même diversifier vos références pour ne pas tomber dans du simple copier-coller d’un seul et même style.

Une fois que vous commencerez à être à l’aise avec le dessin, je vous conseille de mettre en place un second exercice très intéressant et plus ludique : participer à des DTIYS (Draw This In Your Style – Dessinez-le dans votre style). Ici, plus question de simplement reproduire une oeuvre. Au contraire, il s’agit de vous l’approprier en essayant d’apposer votre propre style. Plein d’illustrateurs en proposent sur instagram, il vous suffit de taper “dtiys” dans l’onglet de recherche pour en trouver. Vous serez aussi dans une démarche moins académique. C’est bien connu, on apprend toujours mieux en s’amusant.

À gauche, le DTIYS original de @maudbihan. À droite la version réalisée dans mon style.

Par la suite, tout cet apprentissage ressurgira inconsciemment dans votre façon de dessiner alors accrochez-vous ! Trouver son style, c’est s’approprier des connaissances communes pour les traduire à notre manière et créer un langage unique. Je peux vous garantir que plus vous accumulerez de savoir, plus votre geste gagnera en naturel et donc en style.

3 | Expérimentez

L’apprentissage théorique, c’est bien mais ça peut vite devenir barbant. Quand on décide d’être artiste, on souhaite plutôt laisser parler notre passion et notre créativité. Cela s’applique aussi quand on cherche à trouver son style. Alors même si je vous conseille de ne pas faire l’impasse sur les étapes précédentes, prenez aussi du temps pour vous et votre art.

J’entends par là qu’il faut aussi que vous puissiez développer vos goûts artistiques en testant différentes techniques. Il est important d’expérimenter pour trouver quel médium vous correspond le mieux et lequel vous permet de vous exprimer comme vous le souhaitez. Peut-être serez-vous attiré.e par l’aquarelle ou par une technique totalement différente, comme le collage ?

Pour ma part, il m’a fallu pas mal de temps pour me rendre compte que la peinture (gouache, acrylique ou huile) ne me convenait pas. Je trouve qu’il y a une facilité à utiliser les crayons de couleur : il me suffit de prendre ma trousse et de sortir mes crayons. Contrairement à la peinture qui nécessite une palette, un pot d’eau, des pinceaux, etc… Cela ne veut pas dire que je ne redonnerai pas sa chance à la peinture plus tard mais pour le moment, c’est ce qui me correspond le plus. D’ailleurs, si ça vous intéresse, j’ai écrit un article au sujet des crayons de couleur. Il vous suffit de cliquer ici.

4 | Laissez parler votre instinct

Il peut arriver que vous souhaitiez à tout prix avoir tel style de dessin parce-qu’il vous plaît mais que le résultat soit bien loin de vos attentes. Ou pour parler plus simplement, vous cherchez à faire de l’hyperréalisme quand vos dessins ont clairement une patte cartoonesque par exemple.

Parfois, il est bon d’accepter qu’un style ne vous correspond pas. Comme dit le proverbe :

« Chassez le naturel, il revient au galop »

Peu importe votre volonté, vous aurez naturellement une inclinaison pour un certain style de dessin. Et si vous en êtes là, c’est que vous êtes sur la bonne voie ! Cela veut dire que votre style commence à s’affirmer, alors félicitations !

Dans mon cas, j’ai toujours dessiné des petites choses mignonnes mais je ne trouvais pas ça intéressant. Pire, j’avais l’impression de ne pas savoir dessiner. Pour être légitime, je pensais que je devais être capable de représenter des personnages anatomiquement parfaits, des environnements proches du réalisme et mettre de côté tout ce qui était « enfantin ». Je ne prenais aucun plaisir à faire ça (le comble pour un métier passion !) et je sentais que je galérais. Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai aucun talent particulier, si ce n’est d’être tenace. C’est après une remise en question que j’ai enfin accepté mes dessins mignons et colorés. Je peux vous dire qu’après ça, tout me semblait plus simple !

Cela étant, si vous estimez vraiment que ce que vous dessinez ne vous ressemble pas, persévérez. Et si vous doutez, demandez à vos proches ce qu’ils pensent de vos dessins. S’ils vous disent quelque chose du genre : « on te reconnaît tellement là-dedans ! » ou « pas de doute, c’est toi qui l’as dessiné ! », c’est plutôt bon signe. Essayez alors d’analyser ce qui fait que ce style vous ressemble. Est-ce qu’il s’agit de la palette de couleurs que vous avez utilisée ? Ou est-ce que cela vient de votre façon de représenter vos personnages ? Si vous arrivez à répondre à ces questions, vous aurez déjà fait une bonne partie du chemin.

Image mise en avant pour mon article sur la façon de trouver son style.

5 | Accordez-vous le temps

Enfin, le dernier point et non des moindres : prenez votre temps !

Après ce que je viens de dire, vous comprendrez que trouver son style ne se fera pas en un jour. Il faut le temps d’apprendre et d’ingurgiter les informations avant de se les approprier. Comme tout apprentissage, il faut également s’aménager des temps de repos pour laisser tout ça décanter. Mais, entre nous, vous n’aurez jamais fini d’apprendre. Vous aurez sans cesse envie de tester de nouvelles choses et de vous améliorer.

Il arrivera que votre style change au fur et à mesure mais c’est tout à fait normal. Cela fait partie du processus artistique. Peut-être que demain, dans quelques mois ou plusieurs années, vous souhaiterez donner une nouvelle direction à votre art. Le changement est naturel et constant, à l’image de notre personnalité, nos goûts et notre expérience qui évoluent au fil du temps.

Surtout, ne vous découragez pas si vous trouvez que vous n’avancez pas. N’évaluez pas votre progression en fonction d’un objectif final mais plutôt en fonction du chemin parcouru. D’où êtes-vous parti.e et où en êtes-vous aujourd’hui. Si vous travaillez sérieusement, vous ne pourrez que progresser. Régulièrement, évaluez votre avancée pour rester motivé.e et éviter de sombrer dans la frustration. Essayez de faire une analyse objective et sans jugement en mettant de côte votre perfectionnisme (oui, oui, je sais qu’il veut parler mais faites-le taire !). Votre style va éclore de lui-même mais il faut lui laisser le temps et être bienveillant à son égard 😊

Le mot de la fin

En commençant cet article, je ne pensais pas qu’il serait aussi dense mais il s’agit d’un sujet tellement vaste que je voulais vous donner le plus d’informations possibles pour vous aider au mieux. Je sais qu’on peut parfois être paralysé.e quand il s’agit de trouver LE style qui nous représente…

Cela va peut-être vous étonner mais mon style a commencé à s’affirmer il y a seulement deux ans. Je ne pensais pas y arriver mais je me suis accrochée ! Même si je suis un peu fière de l’avoir vu naître et de le voir continuer à grandir, il m’arrive assez régulièrement de douter de moi-même et de mon travail. Je pense sincèrement qu’il n’y a rien d’anormal là-dedans car c’est ce qui nous permet de nous renouveler et de ne pas nous lasser. Selon moi, trouver son style c’est se remettre en question constamment (dans la limite du raisonnable quand même).

 

J’espère que cet article vous aura été utile et qu’il vous aidera dans votre recherche de style. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire. Je tâcherai de vous répondre au mieux 😊

 

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Comment dessiner aux crayons de couleur

Comment dessiner aux crayons de couleur

Mon guide pour bien débuter

Photo pour illustrer mon article sur les crayons de couleur pour savoir comment dessiner et colorier avec cette technique.

Les crayons de couleur, tout le monde connaît. Mais si vous êtes ici, vous savez qu’il s’agit d’une technique loin d’être facile. Comme moi, vos premiers essais n’ont pas été une franche réussite ? Ne baissez pas les bras! Après avoir lu cet article, les crayons de couleur n’auront plus aucun secret pour vous.

1 | Les crayons de couleur, c’est quoi ?

Tout d’abord, faisons un point sur le crayon de couleur.

Il s’agit d’un bâtonnet en bois qui renferme une mine de pigment coloré. Il existe plusieurs types de crayons de couleur dont la dureté et l’utilisation sont différentes :

  • le crayon à base de cire,
  • le crayon à base d’huile,
  • le crayon dit aquarellable.

Je vous en dis plus sur chacun d’eux un peu plus loin dans cet article.

2 | Le matériel à avoir

Le choix du papier que vous allez utiliser influera énormément sur le rendu final de votre dessin. Il n’existe pas vraiment de papier « type » pour réaliser vos projets mais voici quelques informations pour vous aider à y voir plus clair.

De manière général, il est préférable d’utiliser un papier dont les grains ne sont pas trop apparents. Dans le cas contraire, il sera assez difficile de colorier car le crayon de couleur ne pourra pas recouvrir le papier comme le ferait la gouache ou l’aquarelle. Le blanc du papier ressortira davantage et la texture pourrait prendre le pas sur la couleur. Il sera également difficile d’apporter du détail.

Pour vous donner un exemple concret, voici un dessin que j’avais réalisé sur un papier plus granuleux que d’habitude à l’aide de crayons à l’huile.

Projet d'illustration pour un livre jeunesse. Une petite chouette, Célestine, vient se poser sur la main d'une jeune fille, Pernelle, en plein milieu d'une forêt. Une biche et des lapins curieux viennent assister à la scène.

Comme vous pouvez le voir, le grain ressort davantage et les détails sont plus discrets. Au contraire de cette illustration que j’ai faite sur un papier au grain plus fin.

Une petite chouette vient se poser sur la main d'une jeune fille en plein milieu d'une forêt.

Il est également possible d’opter pour un papier Bristol très peu grainé et sur lequel le crayon glissera plus facilement. Toutefois, il ne permettra pas d’ajouter de nombreuses couches au risque de voir des « pâtés » de couleurs se former.

Dans tous les cas, choisissez un papier en coton de qualité et avec un certain grammage. Selon moi l’idéal se situe entre 170 et 200g, et jusqu’à 300g si vous souhaitez combiner le crayon de couleur avec une technique humide. L’essentiel est ensuite de trouver un bon compromis entre trop de grains et pas assez.

Enfin, n’oubliez pas d’investir dans un bon taille-crayon. Il n’est pas nécessaire de vous tourner vers des modèles électriques ou mécaniques, surtout si vous débutez. Recherchez avant tout un taille-crayon en métal de bonne qualité et qui pourra durer plusieurs années. Pour ma part, j’utilise le double taille-crayon en métal de Faber-Castell.

3 | Choisir ses crayons de couleur

Avant toute chose, voici ce qu’il faut savoir sur les différents types de crayons de couleur.

La mine des crayons à base de cire est plus tendre et souple que ceux à base d’huile mais elle aura alors tendance à s’user plus rapidement. Ces crayons s’avéreront utiles pour colorier de grandes surfaces, moins pour faire des détails fins. Les crayons à base d’huile, à l’inverse, seront plutôt utilisés pour ajouter des détails ou hachurer. Il reste possible de tout faire avec les deux types de crayons mais il faut pour cela bien les connaître et maîtriser leur utilisation.

Quant aux crayons de couleur aquarellables, ces derniers peuvent être dilués à l’eau une fois appliqués sur du papier sec ou mouillé. Ils se prêtent moins aux techniques de coloriage habituelles et le rendu sera très différent des crayons de couleur classiques.

Quels que soient les crayons de couleurs vers lesquels vous vous tournez, choisissez des crayons de bonne qualité, c’est-à-dire avec un bois dur qui ne s’effrite pas et des pigments suffisamment colorés. Si possible, achetez vos crayons dans des magasins spécialisés plutôt que sur internet. Vous aurez ainsi la possibilité de tester les mines et les couleurs avant de faire votre choix.

Jusqu’à présent, j’ai toujours utilisé les crayons de couleur Polychromos de la marque Faber-Castell pour faire mes illustrations. Il s’agit de crayons à l’huile très pigmentés et qui ont un rendu brillant. Vous pouvez aussi vous tourner vers les Luminance ou Prismacolor qui sont des crayons à base de cire. Tout dépend de votre intention.

La plupart des marques ont une gamme assez large de couleurs. Le nuancier des Polychromos propose par exemple pas moins de 120 couleurs ! Un avantage indéniable quand on cherche une nuance en particulier.

Cela étant, je ne vous conseille pas de vous procurer toute la gamme si vous débutez. Essayez de vous limiter à quelques nuances, soit en choisissant les couleurs primaires et leurs complémentaires, soit en vous tournant vers les couleurs que vous utilisez le plus souvent dans vos projets. Cela vous permettra de vous familiariser avec cette technique et vous pourrez ensuite étendre votre palette.

Et si vous n’arrivez vraiment pas à faire un choix, il existe des coffrets regroupant des couleurs de base à partir de 12 crayons.

4 | Les techniques de coloriage

Je ne vais pas vous mentir, quand on dessine aux crayons de couleur mieux vaut être patient. Cela prend du temps de colorier une illustration. L’outil en lui-même a une portée de coloriage limitée, contrairement à un pinceau qui peut recouvrir davantage de papier en moins de temps par exemple. Au-delà de ça, vous aurez aussi besoin de superposer plusieurs couches de couleurs, de façon plus ou moins appuyée en fonction de l’intensité que vous souhaitez donner.

Mais trêve de bavardages, je vous en dis plus sur ma technique de coloriage.

Commencez par appliquer une couche légère de couleur avant d’en ajouter une autre et ainsi de suite en appuyant légèrement plus fort d’une couche à l’autre.

Cette superposition de couches de couleurs vous permettra à la fois de créer un joli dégradé mais également d’avoir une teinte plus riche. Pour vous donner un ordre d’idée, il me faut au minimum entre 4 et 5 couches pour réussir à avoir une couleur suffisamment dense et intense.

En ce qui concerne l’application de la couleur, je vous conseille de colorier dans différentes directions. Vous pouvez même effectuer de petits cercles de manière à bien recouvrir les grains du papier. Vous obtiendrez ainsi une image plus saturée. Il est également possible de garder le blanc du papier pour apporter une certaine légèreté à votre image. Là encore, tout dépend de ce que vous cherchez à créer.

Une fois vos aplats réalisés, vous pouvez ensuite passer aux détails. Avec une mine bien taillée, vous pouvez venir ajouter quelques hachures pour donner du dynamisme à votre image. Personnellement, je viens aussi renforcer le cerné des éléments de mon dessin qui sont parfois trop fondus entre eux.

Lorsque votre illustration est terminée, vous pouvez utiliser un fixatif approprié pour fixer les couleurs et ainsi protéger votre œuvre. Par ailleurs, les crayons de couleurs professionnels ont généralement une bonne résistance à la lumière. Toutefois, si vous craignez que vos couleurs s’estompent, notamment s’ils sont exposés en permanence à la lumière, vous pouvez utiliser un fixatif avec protection UV.

Enfin, il est tout à fait possible d’appliquer au préalable une ou plusieurs couches d’aquarelle ou de gouache avant le crayon de couleur. J’utilise cette technique pour créer une ambiance dans mes illustrations et avoir une première base colorée. Il vous faudra alors choisir un papier capable d’absorber du liquide.

Le mot de la fin

 

Voilà à peu près tout ce que vous avez besoin de savoir sur les crayons de couleur. Il ne vous reste plus qu’à mettre tous ces conseils en pratique pour commencer à créer vos propres images.

Si vous êtes curieux.se, vous pouvez retrouver mes illustrations en cliquant ici ou bien voir mon processus de travail par-là.

 

J’aimerais aussi en savoir plus sur vous. Vous avez déjà essayé le crayon de couleur ? Vous avez d’autres techniques que vous souhaiteriez partager ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 😊

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Comment bien s’organiser en tant que freelance

Comment bien s’organiser en tant que freelance

Mes astuces simples et efficaces

Photo pour illustrer mon article sur l'organisation pour savoir comment organiser son activité de freelance.

Ça y est, vous avez sauté le pas et êtes devenu votre propre patron ? Félicitations ! Il va cependant falloir s’atteler à un sujet épineux : votre organisation de travail. Car oui, pour réussir en tant que freelance, il est important de bien s’organiser. Comment me demandez-vous ? C’est très simple, il vous suffit de suivre ces quelques conseils.

1 | Pour vous organiser, apprenez à vous connaître

La première chose qui est primordiale à mon sens, est de se connaître. Pour pouvoir organiser au mieux votre journée, commencez par repérer votre rythme de travail. Êtes-vous plutôt actif le matin et moins dynamique l’après-midi ? Ou bien l’inverse ? Avez-vous besoin de faire plusieurs petites pauses ou au contraire une longue pause au moment du déjeuner vous suffit ?

Dans mon cas, j’ai très vite compris que j’étais plus à même de réaliser des tâches compliquées ou qui demande de la concentration le matin. C’est souvent pendant ces périodes que je mets au propre mes dessins, rédige des articles de blog, fais ma paperasse, réponds à des mails… L’après-midi, au contraire, comme j’ai pas mal épuisé mon énergie du matin, mes tâches sont plus souples. Je fais des croquis pour de nouveaux projets, des petits exercices de dessins, mets en couleur mes illustrations…

Lorsqu’il s’agit de s’organiser, il est important d’être à l’écoute de soi-même et de son corps. Vous n’arriverez jamais à effectuer votre travail (ou alors vous le ferez dans la douleur) si vous vous imposez un rythme qui n’est pas le vôtre. Ne vous calquez pas sur l’organisation d’un tel ou une telle si celle-ci ne vous correspond pas. Sachez faire la part des choses et mettez en place un programme adapté. Le tout sera ensuite de vous y conformer et surtout, de pouvoir le faire sur la durée.

Ne négligez donc pas cette première étape car c’est elle qui va définir toute votre organisation.

2 | Utilisez un agenda

Qu’il soit digital ou papier, votre meilleur allié reste bien évidemment l’agenda. Comment s’organiser si vous n’avez pas à votre disposition cet outil aussi utile que rudimentaire ?

Avant tout, choisissez celui qui vous correspond le mieux. Pour ma part, j’utilise Google Agenda pour noter des événements ponctuels et créer des rappels (rendez-vous, formations, appels à passer…). À côté, je me sers d’un semainier papier. J’en utilisais un auparavant au format digital qui me permettait de rajouter ou de supprimer des tâches plus facilement mais le fait de devoir toujours avoir mon ordinateur allumé pour le consulter ne me convenait pas.

Ce que j’aime avec le semainier, c’est le fait de pouvoir noter tout ce que j’ai à faire et ainsi avoir une vue d’ensemble claire et efficace de ma semaine. Plus encore, je peux barrer chaque tâche dès que l’une d’elle est terminée. Je peux vous assurer que cela fait un bien fou ! Et au-delà de cette satisfaction simple, votre travail vous paraîtra plus concret car vous pourrez réellement voir ce que vous avez effectué (ou non) dans la journée/semaine.

Je vous déconseille cependant de cumuler trop de supports différents au risque de vous perdre et d’avoir l’effet inverse escompté. Allez au plus simple et choisissez ce qui vous convient le mieux. Peut-être qu’un seul carnet papier vous suffira pour vous organiser convenablement ? Si vous avez un doute, ne vous fixez pas immédiatement sur une seule méthode. Testez-en plusieurs et voyez celle qui vous semble la mieux adaptée.

3 | Planifiez à l’avance

« Un objectif sans plan s’appelle un voeu. »

Antoine de Saint-Exupéry

La dernière étape avant de vous lancer à fond dans votre activité est de planifier vos tâches à l’avance. Cela va vous permettre d’y voir plus clair et d’avoir des objectifs bien définis. Libre à vous de planifier la veille pour le lendemain ou d’une semaine sur l’autre. Le tout reste de le faire régulièrement et de garder votre planning à jour.

Personnellement, j’ai pris l’habitude d’organiser ma semaine entière chaque dimanche. Cela me prend généralement entre 10 et 15 minutes. Après avoir ajouté les tâches que je n’ai pas finies durant la semaine écoulée, j’ajoute les nouvelles. Cela ne veut pas dire que je ne touche plus mon planning une fois mon organisation faite. Suivant mes semaines et mes journées de travail (ou en cas d’imprévus), j’apporte des modifications.

Gardez bien en tête que votre réussite dépend dans une large mesure de votre organisation. Il est donc primordial que vous preniez l’habitude de vous reporter à votre planning et que vous adoptiez des automatismes dans l’utilisation que vous en faites.

Le mot de la fin

Vous l’aurez sans doute compris mais il n’existe pas une seule et unique organisation. Tout est question de préférences et de rythme personnel. Repérez ce qui vous correspond pour trouver comment vous organiser. Une fois ce premier travail effectué, je vous promets que tout vous paraîtra soudain plus simple.

 

Voilà en quelques mots les conseils que je peux vous apporter pour réussir à vous organiser au mieux pour mener votre carrière de freelance !

 

Et maintenant dites-moi, est-ce-que vous avez trouvé ces conseils utiles ? Si oui, n’hésitez pas à le dire en commentaire ! Je serai ravie de vous lire 😊

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